Il était une fois une petite fille qui vivait avec ses parents. À l’âge de raison, elle perdit physiquement son père (pfttt ! disparu) et mentalement sa mère (pffff ! vidée). En proie à un monde abscons, elle « entam[a] une inexorable transhumance vers un endroit indéfinissable, qui n’exist[ait] pas encore […] ». Elle se mit à façonner le réel à son imagination et entretint un rapport performatif avec ce(ux) qui l’entourai(en)t. Et elle grandit jusqu’à incarner cette femme dansant sur des notes silencieuses, caressant les chiens-chats, transsubstantiant une compote de pommes à la cannelle en marbré coco, barbouillant son garde-manger idéal sur des toiles loufoquement bariolées (tels le « monticule de spaghetti à la bolognaise disposés dans un…
Sur fond d'enquête policière, suite au vol d'une statuette égyptienne dans le musée de Mariemont, une histoire d'amour qui tente de sortir des mailles d'une querelle familiale…