Les Cultures de la Belgique, vues par le réseau français au Maroc


Au Maroc, le réseau culturel français, animé d’une curiosité, voire d’une sympathie active pour la production belge (culturelle, éducative et linguistique) – surtout si elle garde le label belge –, a généré une reconnaissance diffuse de la « mode belge ». Le désir est bien là, de la valoriser dans les Instituts français, sans se l’approprier, en respectant son autonomie par rapport à la production française.

Si la production se présente sous un label communautaire, c’est la production flamande qui recueille le plus de suffrage, conformément au principe d’empathie exotique qui veut que l’on accorde plus d’égard à ce qui vous ressemble le moins.
La Francophonie, en tant qu’entité politique, ne bénéficie pas du même crédit. Certains responsables français n’hésitent pas, en réunion multilatérale, à se demander « ce que ce concept veut dire ». Ils prennent alors un ton incrédule, voire moqueur, et se lancent dans de longs questionnements…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Soil
Auteur de Les Cultures de la Belgique, vues par le réseau français au Maroc
Certains disent que Soil c’est juif, or seule ma grand-mère l’était, qui s’appelait Belinfante, qui n’est pas un nom juif, alors on préfère croire que la Soile est une petite rivière près d’Hannut, la Soile, l’impétueuse, bien que ma famille paternelle vienne plutôt de Tournai, oui, Eugène, le spécialiste en porcelaine, celui qui marchait sur des œufs, qui avait accolé le nom de sa femme au sien propre pour que cela fasse Soil de Moriamé, qui est plus classe. Comme tout premier roman, "Vent faste" raconte un peu cette histoire, la guerre 14, les Dardanelles, un exotisme de pacotille (les Beys paradent en poney sur le littoral albanais et portent des fez…). Il est paru en 2000 au Castor Astral et a obtenu en 2001 le premier Prix Jean Muno. J’étais déjà Conseiller Wallonie-Bruxelles au Maroc, paradant en poney dans la médina, avec un fez vissé sur le crâne, quand est sorti en 2004 "Comme si seule une musique", mon deuxième roman, chez Luce Wilquin. On y retrouve ce qui devient peu à peu une sorte d’obsession, l’engagement, les communistes, dites 'keumunistes', comme dans whisky 'keuka'. La gauche caviar, les lodens verts de l’entre-deux-guerres et l’immense complexité du sexe. Et tout ça macère et revient, encore et toujours. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Lawrence Durrell, Le Quatuor d’Alexandrie Stanislas Witkiewicz, L’adieu à l’automne


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