Légendes flamandes


RÉSUMÉ

Au regard de l’histoire littéraire, Charles De Coster est l’homme d’une seule œuvre : La Légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au Pays de Flandres et ailleurs, considérée comme le texte fondateur des lettres belges. Mais de toute la production de Charles De Coster, il faut assurément détacher les Légendes flamandes. Ces légendes nous content la création de la confrérie des courageuses femmes-archers d’Uccle, qui combattent…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles De Coster
Auteur de Légendes flamandes
La vie de Charles De Coster, dans laquelle la critique a tenu à projeter le romanesque et l'aventure, est brève, triste et banale. Il naît en 1827, à Munich, où son père était intendant du nonce apostolique (Ambassadeur du Vatican), lequel était un noble liégeois. On a voulu voir du symbolique dans cette naissance : sa mère était wallonne, son père flamand, et le futur auteur d'une «Bible nationale» naissait dans la patrie du romantisme. Très jeune, Charles De Coster revient à Bruxelles, où il entre en pension. Il fait ses humanités au Collège Saint-Michel. Suit alors une période d'instabilité : études universitaires non terminées, longues fiançailles, n'excluant pas les menues aventures, travaux divers. Au long de ce chemin, De Coster se vit comme un inadapté : rêverie et gaieté, enthousiasmes et abattements alternent. L'écriture est cependant présente. A 20 ans, l'auteur participe à la fondation d'une société littéraire : les «Joyeux». Son activité y est d'abord poétique : pièces de circonstance, chansons à boire, bouts-rimés, contes en vers, romances, dont la plupart restèrent inédits. A l'Université, il s'essaye au drame historique en vers (genre bien d'époque) et boucle son Crescentius (1853). Il tâte également du journalisme : critique littéraire et surtout théâtrale, mais également chronique moraliste et politique. C'est dans le journal Uylenspiegel qu'il donne le meilleur de lui-même : il traite, souvent sur le mode ironique, de thèmes sociaux, politiques et philosophiques. Mais c'est dans le genre narratif qu'il recueillera ses meilleurs succès. Le nouvelliste a commencé tôt chez les Joyeux. Ce sont ces pièces, écrites alors ou publiées dans l'Uylenspiegel, qui formeront les recueils de Légendes flamandes (1857) et de Contes brabançons (1861). Ces légendes, écrites en un français archaïsant, lui vaudront son premier emploi stable : il est nommé à la Commission chargée de publier les lois anciennes. Est-ce cette situation qui lui permet d'entreprendre enfin un travail de longue haleine? Dès 1858, il avait conçu le projet de sa Légende d'Ulenspiegel. Celle-ci paraît en 1867, mais n'obtient pas le succès escompté. Détourné des grands projets, devenu en 1870 professeur de littérature et d'histoire à l'École de Guerre, le conteur donnera encore deux romans : Le mariage de Toulet, sorte de farce médiévale écrite en collaboration et publiée en 1879 et Le voyage de noces (1872), qui oppose, de manière caricaturale, un couple frais et attendrissant à une belle-mère haineuse et avare. Le journaliste, lui, rédigera vers la fin de sa vie des récits de voyage en néerlandais, publiés dans la revue de géographie Le tour du monde, célèbre à cette époque. C'est en 1879, au moment où va réellement naître la littérature belge en langue française, que De Coster meurt.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Elles sont quatre, les Légendes flamandes publiées en 1858 par Charles De Coster, qui en attendait mieux qu’un succès d’estime ; rééditées dans une version remaniée en 1861.C’est sur ce dernier texte que se fonde l’édition critique établie par Joseph Hanse en 1990, qui reparaît pour l’essentiel aujourd’hui, sous l’égide de Jean-Marie Klinkenberg, dans la collection Espace Nord.Quatre légendes, au langage original, coloré, archaïsant, mais qu’on a tôt fait d’apprivoiser. Aux personnages bien sculptés, dont le plus célèbre n’est autre que Sire Halewyn, le Méchant, qui se proclamait l’Invincible, séducteur impitoyable de tendres vierges, qu’osa défier – et sut vaincre – l’intrépide Magtelt.La vaillance…


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