L’ecriture comme théâtre

RÉSUMÉ

« Avec l’écriture de fiction, j’ai retrouvé ce qui m’avait séduit dans le théâtre dès le début de mon adolescence : la dimension du dépaysement, du déplacement, du transport mental. A l’époque, je ne disposais pas des outils nécessaires pour qualifier la situation que je vivais. J’étais immobile. Atone. Incapable de donner une cause à cette immobilité et à cette atonie, je la vivais comme une condition naturelle porteuse d’un malaise incompréhensible. Je peux dire aujourd’hui que le théâtre m’a intéressé parce qu’il n’était pas le prolongement de ma vie, parce qu’il n’était pas ma vie. Parce qu’il introduisait dans l’immobilité et dans l’atonie une rupture radicale. »

Ce volume rassemble quatre conférences données à Louvain. L’auteur parle de son parcours, de son inspiration, de ses personnages, de sa manière d’écrire.

Il s’agit ici de véritables leçons d’écriture et de théâtre qui passionneront tant les professionnels et étudiants en art de la scène que les spectateurs motivés.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Marie Piemme

Auteur de L’ecriture comme théâtre

Auteur wallon, né en 1944. Licence en philologie romane, doctorat en philosophie et lettres de l'université de Liège (Thèse: La propagande inavouée, ed Christian Bourgois, 10/18, 1974). Licence d'études théâtrales à la Sorbonne. Dramaturge à l'opéra de la Monnaie (dir: Gerard Mortier). Professeur à l'Insas depuis 1990. Il a publié des essais sur le théâtre dans diverses revues belges et étrangères. Après ses études à l'Université de Liège et à l'Institut d'études théâtrales de la Sorbonne, il a travaillé comme dramaturge au Théâtre Royal de la Monnaie et dans plusieurs compagnies théâtrales à Bruxelles. Il enseigne l'histoire des textes dramatiques et de la mise en scène à l'INSAS. Il a écrit de nombreuses pièces qui ont été représentées en France et en Belgique. Citons entre autres: Neige en décembre (1988), Sans mentir (1989), Commerce Gourmand (1991), Le badge de Lénine (1992), Scandaleuses (1994), Les forts, les faibles (1994), Pièces d'identité (1997), 1953 suivi de Les adieux et Café des Patriotes (1998), Ventriloque (1998), Toréadors (1999).

Ses prix : Eve du théâtre (Belgique 1990). Prix triennal de la Communauté française de Belgique 1991 et 2002 . Prix “ Nouveaux talents ” de la SACD France 1992. Prix RFI (Radio France International 1994) pour sa pièce “ Les forts, les faibles ”. Prix Herman Closson de la SACD Belgique.  Prix ado du théâtre contemporain ( Amiens/Picardie 2009/2010) pour “Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis”. Prix du lycée André Maurois de Bischwiller ( 2010) pour Spoutnik. Prix Soni Labou tansi pour Dialogue d’un chien…2015 Prix quinquennal de littérature de la Fédération Wallonie Bruxelles (avec Jean Louvet).


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