Bruxelles, 1796. La ville, rattachée à la jeune République de France, vit au rythme révolutionnaire. Y débarque un étranger. Il ne possède qu’une adresse, celle d’une maison de la rue Neuve. Sa mère y habite mais il ne la connaît pas. Est-ce Barbe la cuisinière, Élisabeth l’ancienne nonne ou Anastasie la bourgeoise ?
L’histoire de ces trois femmes entraîne le lecteur dans le tourbillon d’autres destinées. Dans Bruxelles se côtoient de faux médecins et de vrais bouchers, des moniales superstitieuses et des servantes cupides, des fonctionnaires corrompus, des prostituées rêveuses, des élégants promeneurs de l’allée Verte, des scientifiques de génie, des soldats désabusés. Ils se raccrochent à l’immuable : l’humour, le genièvre et la pluie. Ils cherchent à s’adapter dans une société où toutes les valeurs viennent d’être redéfinies.
Avec Le vent du boulet, Nathalie Stalmans poursuit sa narration de l’histoire de Bruxelles à travers le quotidien des habitants d’une maison aujourd’hui classée. Elle nous plonge dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, une période mouvementée à la charnière de deux mondes.
Autrice de Le vent du boulet
Bruxelles et la Belgique subissent le poids de l’occupation par la République française. Rue Neuve, la maison cadastrée VIIe section n° 460-461 est occupée par deux familles : à gauche la famille Delberghe, à droite les Durand. Chacun de leurs membres est pris à sa façon dans les remous de cette époque troublée de l’instauration du nouveau régime. Nathalie Stalmans décrit ces différents destins, le plus souvent très durs, si pas tragiques. Les habitants des deux moitiés de la maison se croisent, sans plus. Pourtant, l’arrivée d’un Français de Lille, qui utilise un ordre de réquisition pour s’installer dans la demeure, va créer des liens insoupçonnés entre les habitants. Il n’est pas judicieux d’en dire plus ici pour préserver le plaisir de la découverte.
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