Le temps qu’il faut à un bébé girafe pour se tenir debout


RÉSUMÉ

Le temps qu’il faut à un bébé girafe pour se tenir debout, c’est quarante-cinq minutes. Le même temps que celui, réglementaire, des visites au parloir d’une prison. Louise le sait, elle y vient chaque semaine pour rencontrer sa mère. Contrairement à son frère Simon qui était présent au moment des faits et reste cloîtré chez lui depuis l’arrestation. Ce drame familial, lourd à porter, est écrit comme une partition en trois mouvements : la parole de Louise pour le premier, celle de Simon pour le deuxième, et le silence pour le troisième. Un silence meublé par la musique de Vivaldi en lieu et place de la parole de la mère qui restera à jamais l’absente.




À PROPOS DE L'AUTRICE
Stéphanie Blanchoud
Autrice de Le temps qu’il faut à un bébé girafe pour se tenir debout

Comédienne de formation, élève au Conservatoire Royal de Bruxelles, sortie en juin 2003, Stéphanie Blanchoud décide de mêler rapidement deux activités ; le théâtre et la chanson. Elle jouera au Théâtre des Galeries dans Hôtel des deux mondes de Schmitt et Cyrano de Bergerac de Rostand. On la verra aussi dans Les fourberies de Scapin au Théâtre du Parc ou encore dans Roméo et Juliette au Château du Karreveld. Mais ce qui lui plaît par dessus tout c’est de développer son propre univers, d’écrire et de le partager. Son premier spectacle s’intitule J’aurais voulu vous le dire. Suivront Ça aurait pu être pire, Un poisson nommé Saphir, seul en scène interprété par Catherine Decrolier et mis en scène par Martine Willequet, Dans tes bras et T’appartenir, co-écrit avec Claude Enuset. Elle a été récompensée pour l’écriture de Dans tes bras, du prix Georges Vaxelaire décerné par l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique en janvier 2006. En tant que chanteuse, son premier album intitulé A cœur ouvert est sorti en novembre 2005. Elle a remporté le Concours Musique à la Française en 2004 et est arrivée deuxième à la Biennale de la chanson française la même année. Cela lui ouvre les portes de nombreux festivals pour l’année 2005: Francofolies de Spa, festival Alors Chante à Mautauban, festival de Douai, festival de Liévin, festival Coup de Cœur Francophone à Montréal, festival de Marne, Jeux de la Francophonie au Niger etc… Elle enchaînera les concerts en Belgique jusqu’en décembre 2007. Elle était en avril 2007 au Théâtre du Parc dans Candide et créa l’adaptation de La Folle Allure de Christian Bobin en août 2007 au Festival de Spa dans une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Spa. Elle reprendra ce spectacle en décembre au Théâtre Blocry et poursuivra la saison au Théâtre Le Public pour la reprise de T’appartenir. Elle était en septembre 2008 au Théâtre des Galeries dans L’assassin habite au 21. En février 2009, elle propose une nouvelle création co-écrite avec Vincent Delbushaye intitulée Single. Parrallèllement, son deuxième album Insomnies sort le 2 février 2009 (réalisé par Jean-François Assy) suivi d’une série de concerts. Elle joue au Théâtre des Martyrs en avril 2009 dans Biographie de la Faim et enchaînera ensuite par des concerts pendant l’été et l’automne 2009. Elle fera près d’une quarantaine de dates avec son deuxième album et notamment plusieurs premières parties de Maurane dont celle de l’Olympia en mai 2010. Timing est sa nouvelle pièce de théâtre. Elle a également tourné dans La Régate de Bernard Bellefroid.



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Le Carnet et les Instants

Quarante-cinq minutes. C’est le temps d’une mi-temps au football ou le temps qu’il faut à un girafon pour se tenir debout, après sa naissance. C’est aussi le temps réglementaire que dure une visite au parloir, en prison. Et le temps que Louise passe sur un banc, chaque mercredi, face au numéro 44 de la rue Berkendael, à Bruxelles, la prison des femmes.Tout en comptant les trous dans le trottoir, Louise raconte son histoire depuis ce banc. Elle parle de sa mère qui est comme un fantôme à présent. Elle se souvient de sa mère qui visait les pigeons avec son pistolet à billes. Des histoires qu’elle leur racontait. De sa voix réconfortante. Mais aussi de la violence de l’homme qui a partagé sa vie durant dix-huit ans. Quand elle était plus jeune, Louise montait dans sa…


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