Stéphanie Blanchoud

PRÉSENTATION
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Jackson Bay, Nouvelle-Zélande. Le bout du monde. Les touristes y vont pour sa nature sauvage, ses plages escarpées, sa faune locale… et surtout sa solitude de baie isolée du reste du monde. Le beau temps n’est pas toujours de la partie. Norman, Jeanne, Fish et Mendy y sont coincés. Les intempéries les obligent à rester enfermés dans la kitchenette du camping. L’envie de s’évader est très présente, mais chacun doit prendre son mal en patience. Dans ce huis-clos non désiré, on tue le temps et on apprend peu à peu à se connaître. Norman et Jeanne, la quarantaine, voyagent ensemble en camping-car. Norman a perdu sa femme, Claire, depuis peu. Il réalise son plus grand rêve : voyager en Nouvelle-Zélande, à défaut d’avoir pu le faire avec elle, si ce n’est à travers…


Le Carnet et les Instants

Un couple se sépare. Qui garde la petite lampe ? Le meuble en teck ? Les casseroles ? Ces couverts, il n’en a plus besoin. Ces assiettes ? Ce sont celles de sa grand-mère à elle. Les DVD là, qui les prend ? Et ainsi de suite, jusqu’à la serpillière et le tapis d’entrée. Peu à peu, leur logement, qui a vu leur amour se révéler, brûler de mille feux avant de s’éteindre doucement, est déserté par ses occupants. L’appartement est vidé, nettoyé, la clé est rendue au propriétaire, les souvenirs sont exilés. Il n’y a plus qu’à se ressourcer ailleurs, voyager, essayer d’oublier, se familiariser avec la solitude, retrouver un toit, acheter de la nouvelle vaisselle, inscrire son nom sur la sonnette une Xème fois…On remonte le cours de la rupture et on assiste à…


Le Carnet et les Instants

Quarante-cinq minutes. C’est le temps d’une mi-temps au football ou le temps qu’il faut à un girafon pour se tenir debout, après sa naissance. C’est aussi le temps réglementaire que dure une visite au parloir, en prison. Et le temps que Louise passe sur un banc, chaque mercredi, face au numéro 44 de la rue Berkendael, à Bruxelles, la prison des femmes.Tout en comptant les trous dans le trottoir, Louise raconte son histoire depuis ce banc. Elle parle de sa mère qui est comme un fantôme à présent. Elle se souvient de sa mère qui visait les pigeons avec son pistolet à billes. Des histoires qu’elle leur racontait. De sa voix réconfortante. Mais aussi de la violence de l’homme qui a partagé sa vie durant dix-huit ans. Quand elle était plus jeune, Louise montait dans sa…