Léon est un salaud, un tueur. Il est belge aussi. Mais c’est l’anti-Tintin. Il livre sa confession dans un long monologue qui s’étend sur 16 jours, qui correspondent chacun à un chapitre. Sa confession, il la fait à une dame dont on ne sait s’il s’agit d’une enquêtrice, d’une journaliste, d’un juge ou d’un flic… Ce récit trace une sorte de destin, depuis le meurtre de Julien Lahaut, marqué par des actes sordides, cruels, voire inhumains. Une vie exceptionnelle, marquée d’aventures et d’actions ; des tribulations aux quatre coins du monde où se jouent les épisodes, et où se croisent les destins, qui vont construire le XXe siècle et dont Léon se trouve le témoin. Un monde de franches crapules, assumées et décomplexées, stipendiées selon les opportunités qui motivent les états occidentaux à cette époque.es opportunités qui motivent les états occidentaux à cette époque.
Auteur de Le septième cercle
André-Joseph Dubois est décidément un auteur singulier. Loin des effets de mode, il pratique l’écriture au long cours et il accoste de temps à autre un roman à la main, sans tambour ni trompettes. Son nouvel opus est doublement placé sous le signe du chiffre sept, par son titre et son ordre dans son œuvre publiée. Le septième cercle fait sans doute référence, sans que l’auteur y fasse explicitement allusion, à l’Enfer de Dante Alighieri, qui classifie les âmes damnées en neuf zones circulaires selon la catégorie de péché commis. La septième concerne plus précisément les actes de violence, une réalité qui imprègne sans aucun doute l’existence entière de Léon Bourdouxhe dont ce dernier nous livre le récit dans l’ordre chronologique.
Poème illustré évoquant l'âpre confrontation entre une femme et sa mère mourante, qui lui dira peut-être,…