Nelly KRISTINK, Le Beaucaron, coll. « Femmes de lettres oubliées », Névrosée, 2019, 246 p., 16 €« La route était taillée d’un seul jet dans la toison broussailleuse du plateau, jusqu’à la limite du ciel où elle s’amincissait en une courroie étroite. À ras du sol, le vent soulevait un peu de poussière comme un chien de chasse qui bourre un lapin ; des nuages lourds de pluie fuyaient dans la même direction, vers le haut pays, si bien que le ciel et la route semblaient glisser d’une même poussée par-dessus la lande immobile. Un appel d’oiseau, trois notes brèves et inquiètes, s’éleva d’un bouquet de prunelliers. »Sur cette route, qui ouvre Le Beaucaron de la romancière et conteuse Nelly Kristink (1911-1995), née à Bruxelles…
2035. À la faveur de ce léger bond dans le temps, les guerres sur terre ont poursuivi leurs…
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