Il est à peu près sûr que le saint suaire de Turin est un faux qui date environ du milieu du XIVè siècle et il ne fait guère de doute que ce linge a véritablement contenu le corps d’un crucifié.
Le roman du linceul part de cette double probabilité et constitue, d’une manière violente et mouvementée, le récit de la fabrication de la relique. Ce roman donne du XIVè siècle une image saisissante. Il mêle les passions brutales à l’humanisme naissant, la guerre à la religion, le mysticisme à la peste et à la mort. Le lecteur est porté vers celle-ci de chapitre en chapitre jusqu’à l’éclat final. Le ton simple et rapide emprunté aux chroniques médiévales renforce encore l’intense dramatisation du propos.
Auteur de Le roman du linceul
Depuis ce jour, j'ai été adoptée par les familles de Papa et Maman. Pourtant, je suis heureuse. Depuis que ses parents sont décédés, Colette, sept ans, habite chez Tante Jane et Oncle Jean, qui la considèrent comme leur quatrième fille. Le jeudi, elle rend visite à sa soeur, qui réside chez Tante Antoinette, et, la fin de semaine, les deux fillettes retrouvent leur frère chez leurs grands-parents. Malgré quelques vagues de nostalgie et les visites au cimetière, elle vit heureuse en rêvant aux enfants qu'elle-même aura un jour. Un album abordant avec infiniment de sérénité et de simplicité la question du deuil des parents et de l'adoption par la famille. Des croquis rehaussés de lavis aux teintes chaudes ajoutent à la douceur…