Le rocker en pantoufles



À PROPOS DE L'AUTEUR
Nadine Monfils
Auteur de Le rocker en pantoufles
Ecrivain ( pas veine, n’aime pas le féminisme) et réalisatrice belge. A 20 ans, j’étais professeur de morale et j’ai publié des contes pour petites filles perverses. Comédienne, galeriste, critique littéraire pour des journaux satyriques, j’ai donné des ateliers d’écriture dans les prisons. Plus de 80 romans  et polars publiés à la Série Noire, Belfond, Le Fleuve, Pocket…). Un film « Madame Edouard »- que j’ai écrit et réalisé- avec un casting prestigieux ( Didier Bourdon, Michel Blanc, J.Balasko, D.Lavanant, Annie Cordy, Bouli Lanners…et musique originale de Benabar) ainsi que des pièces de théâtre jouées en Belgique et en France. Imprégnée du côté déjanté, humour noir et surréaliste de mon pays, on me dit inclassable.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

En 2016, Nadine Monfils avait la brillante idée de créer un personnage haut en couleurs et qui allait devenir récurrent : Elvis Cadillac. Si tu connais pas, il est encore temps de te mettre à la page et de découvrir cette série de romans désopilants publiés chez Fleuve éditions. D’autant que le meilleur sosie du King est de retour et que ça va swinguer ! De la folie douce, de l’humour, du décalé qui ne se prend pas au sérieux. Enfin bref, du Belge.Lire aussi : notre recension d’Ice cream et châtiments Une fois n’est pas coutume, Elvis Cadillac a décroché un contrat pour un concert particulier, et ce n’est rien de le dire. Le public ? Un macchabée. C’était la dernière volonté du défunt d’avoir le King…


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Avec Une lettre et un cheval s’achève la trilogie Un endroit d’où partir . Juan, bébé trouvé au porche d’un couvent, élevé par une religieuse, vit une enfance et une adolescence faite de départs brusques et d’abandon des femmes qu’il a aimées et qui l’ont aimé. Il est maintenant un adulte accompli, mais toujours hésitant sur ce qu’il a à faire et conscient des souffrances qu’il a provoquées. Lui qui est si souvent parti, le plus souvent sans prévenir, envisage de revenir. Mais revenir où, puisqu’il est parti de tant de lieux différents ? Ce dernier tome s’ouvre par quelque chose de neuf pour l’errant : une longue halte de plusieurs années chez Rafael rencontré par hasard. Une amitié profonde unit les deux hommes blessés par la vie. Petit à petit, grâce à son ami, Juan va prendre conscience de qui il est. Il avait toujours eu l’envie d’explorer l’univers et il l’a fait en voyageant, en rencontrant les autres, en lisant, en étant curieux de tout. Il découvre chez Rafael qu’il y a une autre manière de le faire : s’isoler, se plonger en soi-même, écrire, peindre et « respirer, écouter et fermer les yeux ». Après ce voyage intérieur, doublé d’une intense production de tableaux et d’écrits, il envisage de revoir celles et ceux qu’il a délaissés et qui l’attendent peut-être. Une lettre va alors faire tout basculer et Juan va être confronté aux conséquences de ses choix antérieurs. Car les autres ont de lui des perceptions contrastées qui vont du sentiment qu’il est un lâche et un tricheur à une acceptation compréhensive de ses comportements. Avec le temps, il développe alors une conception morale exigeante marquée par un sentiment de responsabilité qui nourrit sa culpabilité.C’est le roman de l’âge adulte et de l’âge mûr. Les aventures sentimentales sont réévaluées, considérées avec d’autres yeux. L’accomplissement de soi se fait aussi par l’expression artistique. Le roman propose d’intéressantes réflexions sur le pouvoir mais aussi sur la responsabilité de l’art et de la littérature. Le vieillissement y prend une place importante, ainsi que la mort, le départ sans retour possible.La géographie est également reconsidérée. Les deux premiers tomes étaient marqués par la dispersion géographique due aux incessants voyages du héros. Ce dernier tome se caractérise par un mouvement de concentration : les divers lieux d’où Juan est parti ne sont finalement pas si éloignés les uns des autres, et des « raccourcis » peuvent être empruntés. La vie ramène toujours « vers les mêmes personnes, les mêmes lieux et, plus subtilement encore, vers les mêmes illusions ». Peut-on se libérer de cette répétition ? Le titre, Un endroit d’où partir , prend ainsi un sens géographique.Mais aussi un sens moral. Finalement, les femmes que Juan a quittées, et même si cela a représenté pour elles une souffrance, ont dépassé cette expérience de la perte et s’en sont enrichies pour réaliser des aspirations diffuses avant sa rencontre. D’une certaine façon, leur émancipation vient du fait qu’il les a abandonnées. Il leur a ainsi laissé également un endroit d’où partir.Dans les premiers tomes, la succession des événements donnait l’impression d’un tour quelque peu rocambolesque. Ici, la logique et la cohérence de ces épisodes apparaissent et chacun prend un sens précis et nécessaire.Le ton reste délicieusement emphatique, dans l’esprit des romans d’aventures fin de siècle, mais il se teinte progressivement de gravité et d’une sorte de mélancolie devant le déroulement de la vie et l’approche de la mort, malgré un humour distancié.La fin de l’avant-dernier chapitre réserve au lecteur une surprise qui éclaire certains aspects du mode narratif choisi par l’auteure.Et la page qui suit le mot « Fin » révèle une forme d’épitaphe : «  À la mémoire d’un amour. 19 octobre 2008 – 15 août 2011  ». Comme l’auteure l’a confirmé lors de rencontres, ce roman de tribulations et de figures de l’amour résulte d’une déception sentimentale. Les réflexions que l’on trouve au long du récit sur le rôle de l’art et de la littérature dans la vie quotidienne prennent ainsi une résonnance particulière. Joseph…

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