Le pub d’Enfield Road

RÉSUMÉ

Un professeur de lycée accompagne ses élèves et quelques collègues en excursion à Londres. Comme on peut s’y attendre, il profite de l’occasion pour prendre quelques moments de liberté dans l’espoir de retrouver l’atmosphère d’un autre voyage à Londres, fait il y a près de quarante ans à une époque dont les rêves ne se sont pas réalisés. Rongé de doutes mais doté d’une franchise exemplaire, le personnage traverse Londres qu’il observe avec perspicacité et mélancolie. Peu à peu affleurent des correspondances étranges qui donnent au récit une tonalité presque onirique.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Rossano Rosi

Auteur de Le pub d’Enfield Road

Rossano Rosi est né à Liège en 1962. Il vit et travaille à Bruxelles depuis près de vingt ans, ville souvent détestée par ceux qui n’y habitent pas et qu’il aime avec une tranquillité tranchant avec les petites passions politiques de nos contemporains. Il y travaille dans le monde de l’école, en dirigeant un établissement secondaire (l’Institut Saint-Dominique à Schaerbeek). Il a publié cinq romans et deux recueils de poésie. Il est membre du comité éditorial de la collection “Espace Nord”. Rossano Rosi publie depuis le milieu des années quatre-vingt-dix : « Les Couleurs » (1994) et « Derrière les plinthes » (1998) sont deux romans sortis aux Éperonniers, à la belle époque de la collection « Maintenant ou jamais » qu’avait initiée feu Lysiane D’Haeyere. Puis, après un recueil de poésie, « Approximativement » (2001) qu’a publié Le Fram, il est hébergé par les Impressions Nouvelles : un autre recueil de poésie (« Pocket Plan »), régulièrement mis en avant lorsqu’il s’agit d’évoquer le « Bruxelles vu par » et que salua Jean-Pierre Verheggen, paraît en 2008, dans le même temps que sortent deux romans, « De gré de force » (2005) et « Le jeune Soir » (2008). « Stabat Pater » — paru en février 2012 — est le cinquième roman de Rossano Rosi.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Durant un voyage scolaire à Londres, Raymond Raymont, la soixantaine, un enseignant proche de la retraite, se perçoit en marge de la communauté (« le barbon barbant ») et choisit de se balader à son rythme, lâche les autres, les précède au lieu de rendez-vous, un pub d’Enfield Road, The Swan and Hope, au nord de la mégapole. Et…Aucun fléchage narratif. Il y a des indices, volatils, de suspense. Raymond croit reconnaître un mystérieux personnage croisé et recroisé en Belgique et en Angleterre depuis…  trente-huit ans, un « vieil homme décrépit à l’écharpe et à la toque parfumées », aux yeux verts, au nez pointu. Trente-huit ans ? L’époque de son premier voyage londonien, de sa rencontre avec Irène…


Karoo

Professeur en fin de carrière dans un lycée belge, Raymond Raymont, à qui l’enseignement n’a pas apporté grand-chose – si ce n’est un désenchantement progressif et une mélancolie pour le moins permanente –, accompagne ses jeunes collègues pour un voyage scolaire dans la capitale anglaise. Armé de son Virginia Woolf et de sa veste Mackintosh, il compte bien profiter de ce voyage pour retrouver les traces d’un autre voyage, réalisé il y a quarante ans avec – croyez-le ou non – ses amis Rosencrantz et Guildenstern, et Irène, jeune femme mystérieuse avec son Barthes et son Leica toujours à portée de main. Alors que ses compagnons de voyage aux noms tout aussi énigmatiques que mythiques ont été remplacés par de jeunes collègues, amateurs de lait d’ornithorynque…


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