Le Prince d’Aquitaine

RÉSUMÉ

Un fils s’adresse au fantôme paternel ; il retrace un triple parcours spirituel, esthétique et moral étalé sur un siècle et qui prend sa source à l’automne 1914, quand un obus allemand fracasse le destin de sa lignée. Méditation sur les blessures transgénérationnelles comme sur la faillite d’une époque, Le Prince d’Aquitaine est un roman à la veine blasonnée et secrète, qui témoigne d’un cheminement douloureux et stoïque pour… le meilleur du talent.

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Christopher Gérard

Auteur de Le Prince d’Aquitaine

Né à New York en 1962, Christopher Gérard est licencié en philologie classique de l'ULB. Ancien directeur de la revue Antaios (1993-2001), revue élogieusement citée dans le dernier volume du Journal  d'Ernst Jünger, Soixante-dix s'efface, il a publié, sous la direction de Lambros Couloubaritsis, une traduction commentée du Contre les Galiléens de l’empereur Julien (Ousia). Il est l'auteur de quatre romans publiés aux éditions L'Age d'Homme : Le Songe d’Empédocle (prix E. Martin),  Maugis, et dans la collection "La petite Belgique" dirigée par Jean-Baptiste Baronian, Porte Louise et Vogelsang ou la mélancolie du vampire (prix Indications du meilleur roman),  ainsi que Aux Armes de Bruxelles, un récit dont le personnage principal est la capitale des Ducs de Bourgogne (prix Félix Denayer de l'Académie royale). Ce livre a été salué par Jacques De Decker : " un livre délicieux, dont on peut dire qu’il est un des plus fervents que la ville ait inspirés ; (…) L’auteur se promène dans Bruxelles comme autour de sa chambre, (…) il pérégrine parmi ses lieux d’élection, librairies, jardins publics, musées, maisons de thé et autres étapes hospitalières d’une capitale dont il nous confirme qu’elle est imprégnée d’un art de vivre sans équivalent. (…) Il nous donne là un ouvrage qui deviendra un talisman que se recommanderont les Bruxellois de souche et de cœur, et un sésame indispensable à ceux qui se sentent la vocation de les rejoindre",  comme par Claire Devarrieux : « Un quadrillage alerte, considérablement plus précis et peuplé de fantômes que les guides habituels". Il a aussi publié un recueil de contes animaliers, Osbert & autres historiettes, un essai sur son parcours philosophique, La Source pérenne, un journal de lectures, Quolibets. Ses débuts littéraires sont été encouragés par Henri Bauchau, Guy Vaes, Jacques Crickillon, et surtout Pol Vandromme : " Christopher Gérard pense à contre-courant du siècle et écrit à contre-mode de la platitude littéraire d'aujourd'hui. C'est un auteur hors norme, qui fait craquer l'univers confiné du parisianisme, qui largue les amarres, gonfle les voiles pour le départ du voyage de l'apothéose romantique. Une singularité éclatante inspire et soutient sa nostalgie cosmique (…) Aucun des travers de l'académisme ornemental et sous surveillance des augures ; mais le libre mouvement du romanesque magique qui, dans une langue naturelle et limpide, rappelle les réussites majeures d'André Fraigneau." Jean-Baptiste Baronian et Anne Richter l'évoquent dans leurs études relatives à la littérature belge. Il a participé, e.a.,  au Dossier H Vladimir Volkoff (L'Age d'Homme), au recueil d'écrivains issus de l'ULB publié par les éditions Ercée, ULB une fiction vivante et au recueil d'études publié pour le quanrantième anniversdaire de la mort de Montherlant. Il rédige des chroniques pour diverses revues & sites littéraires : Service littéraire,  MarginalesLe Salon littéraire, Causeur, ... Administrateur du Pen Club et du Cercle Royal Gaulois artistique & littéraire, il fait partie du jury du Prix littéraire du Parlement belge et du Fonds National des Lettres.
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Le Carnet et les Instants

Au début des années 70, Georges Simenon dictait à son magnétophone l’un des textes les plus bouleversants de sa vie d’écrivain, la Lettre à ma mère. Deux ans après le décès de Henriette Brüll, le créateur de Maigret se mettait à interroger le néant, sans doute parce que la formulation des questions à l’adresse de cette femme, ô combien déterminante dans sa destinée, lui importait davantage que les réponses qu’il attendit de sa part, en vain, de son vivant.Adresser de la sorte à l’un de ses parents une apostrophe post-mortem, n’est-ce qu’étalage de soi, aggravé par un funèbre esprit de l’escalier ? Et la littérature donne-t-elle le droit de houspiller les ombres, même celles des gens « pas bien » ; même celle…


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