Le père que tu n’auras pas


RÉSUMÉ

Des nouvelles écrites à hauteur d’hommes et de femmes. Une langue qui coule de source et emporte le lecteur. Douze récits où se mêlent émotion, humour et poésie. Des personnages qui, comme nous tous, ont appris en autodidactes à être parents, enfants, époux ou simplement eux-mêmes. Rien de plus que des êtres humains qui font ce qu’ils peuvent lorsque la vie leur réserve un coup du sort : ils résistent ou ils se cachent ; ils en rient ou ils se battent. Quoi qu’ils fassent, Luc Leens ne les juge pas. Il est de leur côté.


PRIX
  Prix Mon’s livre, 2022

À PROPOS DE L'AUTEUR
Luc Leens
Auteur de Le père que tu n’auras pas
Luc Leens est né à Mons en 1956. Pendant vingt-cinq ans, il a mis sa plume au service des autres en qualité de traducteur, notamment au sein des institutions européennes. Dans des vies précédentes, il a été guide de musée, représentant de commerce, modèle d'académie, interprète de conférences, éducateur, conseiller en mobilité douce, employé de tourisme, père aubergiste, animateur culturel. Il se lance en janvier 2020 dans l’écriture de nouvelles qui lui valent rapidement une vingtaine de prix et distinctions en France et en Belgique. Il a notamment obtenu le prix Albertine Sarrazin 2021. Son premier recueil de nouvelles est publié aux éditions Quadrature en février 2022 et obtient le prix Mon’s Livre la même année. Il publie en 2024 un premier roman intitulé « Au-delà des mères » aux éditions Academia. Luc Leens aime dire qu’il écrit à hauteur d’hommes et de femmes. Surtout de femmes, d’ailleurs. Ses histoires parlent d’êtres humains qui, comme nous tous, ont reçu la vie sans mode d’emploi. Quand la vie leur réserve un coup de Jarnac ou un coup du sort, ils font ce qu’ils peuvent. De son métier de traducteur, il a gardé le gout de s’effacer derrière ses personnages, de les laisser vivre ou raconter leur vie avec leurs mots, leurs vérités. Pour cette raison, il aime que son écriture coule de source, fluide et rythmée, mêlant émotion, humour et poésie.


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Le Carnet et les Instants

Père absent, père décédé, père légitime, père naturel, père inconnu, « père » comme titre religieux, père maltraitant, père aimant, père dont on s’éloigne… figures paternelles… patriarcat aussi. Et puis les femmes ! Les épouses, les mères, les grands-mères, les filles, les amours passionnées, contrariées, secrètes ou affichées. Et leurs suites… Parce que si chacune des douze nouvelles a un rapport plus ou moins évident avec la thématique paternelle annoncée dans le titre, c’est toujours le lien qui est au centre de l’histoire. Les liens du sang, avec un père retrouvé ou découvert, avec une grand-mère rencontrée ou une mère révélée sous un jour nouveau. Les rapports amoureux, de jeunesse, éphémères mais à l’empreinte indélébile, dans…


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Éloge de la pince à linge

La pince à linge dont il est question dans les aquarelles de Roger Dewint n’est pas d’un plastique coloré ni d’un métal inoxydable ; elle est d’un bois plutôt brun clair (dans une gamme de couleurs se déployant du beige jaunâtre au gris terne), tendrement enserré et mordu par un ressort conférant à la fois unité et mobilité à ses deux bâtonnets façonnés. C’est celle qui est abandonnée sur un fil ou qui se repose au fond d’un seau après avoir rempli sa fonction de fixation ; celle qui obture les narines d’un personnage de bande dessinée face à une odeur intolérable ; celle qui se colle dos à dos avec ses copines et termine en sous-plat de « fête des pères » ou en bricolage plus élaboré à la façon François Pignon. C’est celle-là que l’on retrouve dans chacune des illustrations de Dewint ainsi que dans la première des deux nouvelles d’Ève Caligaert.  Elle aurait pu être disséquée et sur-qualifiée dans un poème pongien, elle se fit muse des Quatre Barbus qui retracèrent (sur l’air de la Cinquième beethovénienne) son invention, et elle inspire ici « Les Origines de la Pince ». Car son apparition est aussi multiple que mystérieuse : Chine, Égypte, Nouvelle-Zemble, Angleterre, Europe centrale, Japon, Colombie britannique, Carpates ? De tous temps et sous toutes les latitudes, ce petit objet (sacré ou quotidien ?) a traversé et symbolisé les civilisations. Et son potentiel est encore loin de se tarir : «  […] les chercheurs d’aujourd’hui, à l’affût d’innovations et de découvertes pour maintenir l’équilibre de la planète, se sont penchés sur les possibilités inexplorées qu’offre la pince à linge […] Mais il est trop tôt pour en parler, les brevets n’ayant pas encore été déposés. Par respect pour ces savants, nous nous voyons tenus au secret.  »«  J’ai de la chance, beaucoup de chance. Je vis dans une maison où l’on aime les chats. Je peux dormir seize heures par jour et m’éclipse la nuit sans qu’on y trouve à redire.  » Assurément, c’est une heureuse existence que mène le protagoniste du second texte du recueil : le félin de Elle et Lui. Elle est la femme de Lui, qui se verra attribuer un Nom (connu dans son pays comme à l’international) après des années de «  travail de bœuf, de vraies charrettes  », dans la solitude de son bureau rempli de crayons, de papiers, de doutes et de rêves. Ce succès, «  notion abstraite qui ne vous laisse plus paix  », bouleversera le bonheur tranquille de la fermette et détraquera par ailleurs «  la foutue pendule qui avait un mécanisme remarquable  ». La ronron-thérapie fera-t-elle des miracles ? «  Je n’ai pas le courage de vous l’expliquer  » dirait notre félin en fermant les yeux… À vous donc…