Le Martyre d’un supporter

RÉSUMÉ

Bruxelles, fin des années 1920. Prosper Goffineau, un clerc de notaire casanier et père de famille aimant, se découvre une nouvelle passion pour le football, et plus particulièrement pour le Sporting Club Anderlecht, qu’il ne manque pas d’aller voir dès qu’il le peut. Cette passion chronophage, qui le pousse à délaisser ses devoirs, n’est pas du goût de sa femme Octavie et de sa fille Angélique qui tentent de le ramener à sa routine.
Au rythme de la vie, des matchs,…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Carême

Auteur de Le Martyre d’un supporter

Maurice Carême est né le 12 mai 1899, dans un milieu modeste, à Wavre. Il y passe son enfance et son adolescence et y poursuit sa scolarité. Dès 1914, âgé d’à peine 15 ans, il écrit des poèmes inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry. Élève brillant, il obtient une bourse et entame des études d’instituteur à l’École normale de Tirlemont. Il y découvre la poésie française du XXe siècle ainsi que les grands poètes de Flandre. Nommé instituteur en 1918 à Anderlecht, il quitte Wavre pour s’y installer. En 1919, il dirige une revue littéraire, Nos jeunes, qu’il rebaptisera La Revue indépendante l’année suivante. Par ce biais, il noue ses premiers contacts littéraires et artistiques. En 1924, il épouse une institutrice, Andrée Gobron, surnommée « Caprine ». En 1925, son premier recueil paraît, 63 illustrations pour un jeu de l’oie. Trois ans plus tard, c’est au tour de son premier roman de voir le jour, Le Martyre d’un supporter. En 1931, il fonde avec Géo Norge, Georges Linze et quelques autres, Le Journal des Poètes. À ses débuts, Maurice Carême est fasciné par les surréalistes. Toutefois, son recueil Reflets d’hélice, publié en 1932 et marqué par l’écriture automatique, met un terme à cette fascination. Traversant une crise existentielle qu’il tente de résoudre en se plongeant dans les souvenirs d’enfance, c’est naturellement qu’il se tourne vers la poésie pour enfant et la simplicité de ton qu’elle nécessite.
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Le Carnet et les Instants

Quand il publie Le martyre d’un supporter en 1928 à la Renaissance du Livre, Maurice Carême n’a pas encore trente ans et il est loin d’être le poète que psalmodieront, par cœur – sinon à contrecoeur – des générations d’écoliers sages. C’est dire si faire figurer un tel titre dans la collection patrimoniale Espace Nord est une gageure, et presque une provocation que de le préférer à l’étrange Médua, connu d’un happy few à peine plus étendu, mais qui présente au moins l’intérêt de se rattacher au courant du réalisme magique.Et pourquoi pas, après tout ? Depuis quand un roman dépourvu de sophistication narrative ou stylistique, se lisant avec facilité et plaisir, ne pourrait-il être pris au…


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