Dans les années 1980 et 1990, la puissance d’innovation du théâtre flamand a fait grande impression en France.
Tant d’années après cette « Nouvelle Vague flamande » XX , les metteurs en scène et compagnies flamands sont-ils toujours très demandés?
Le critique français Jean-Marc Adolphe décrit l’influence du théâtre flamand d’aujourd’hui dans l’Hexagone.
Quels metteurs en scène et quelles compagnies attirent le plus l’attention?
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«Après la disparition des artistes les plus importants tels que Rubens en 1640 et la fin de la guerre de Quatre-Vingts Ans, l’importance culturelle des Flandres a décliné», peut-on lire sur Wikipédia.
Bon, 1640, c’est un peu loin et l’encyclopédie en ligne ne précise pas quand aurait pris fin ce «déclin».
Quatre siècles plus tard, on peut continuer d’admirer les chefs-d’œuvre qu’ont légués les grands peintres flamands qui ont, à l’époque, rayonné sur toute l’Europe, mais on peut aussi conjuguer…
Nitting Dolls est le catalogue d'une exposition itinérante, témoin d'une expérience artistique menée en juillet 2009 au Centre d'Expression et de Créativité La Hesse à Vielsalm (Belgique). Le CEC La Hesse est un centre artistique pour personnes handicapées mentales qui valorise les résidences de création mixtes où des artistes contemporains travaillent avec des artistes déficients mentaux. Ce projet a été initié par Anne-Françoise Rouche, cellelà même qui a lancé le fameux projet de bande dessinée Match de Catch à Vielsalm avec les auteurs du collectif Frémok. Ici il s'agit de création de poupées par le médium textile, mais la démarche de « contamination » artistique est la même, qui relance le débat sur le cloisonnement des pratiques artistiques et qui fait exploser les catégorisations : l'artiste déficient mental ne se cantonne plus dans le domaine de l'art outsider mais entre de plein pied dans le champs de la création…
Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique
À propos du livre La contrefaçon belge des livres à l'époque romantique est quasiment inconnue. Née au lendemain de la séparation de la Belgique d'avec la France et de son rattachement à la Hollande, poursuivie après l'indépendance belge conquise à la suite de la révolution de 1830, cette industrie colossale, parfaitement licite en raison des législations nationales et internationales d'alors, eut à son actif, sans que leurs auteurs ou leurs ayants droit pussent s'y opposer, la reproduction, la traduction, l'adaptation des ouvrages étrangers, principalement français, qu'ils fussent littéraires, religieux, scientifiques, artistiques, politiques, historiques, militaires, musicaux, ou qu'ils traitassent de cuisine, de jeux de société, de typographie, d'archéologie, etc. Ce sont toutes les facettes de la «contrefaçon» belge que recense ce livre, divisé en une introduction, vingt chapitres abondamment illustrés de catalogues et de textes publicitaires d'époque, et trois annexes. Compte tenu de l'importance capitale du sujet, cet ouvrage interpellera tant le monde de la librairie que celui des bibliophiles, des bibliographes, des philologues, des économistes, des juristes, des scientifiques, des sociologues, des chercheurs, enfin : de tous ceux qui, de près ou de loin, érudits ou néophytes, s'intéressent au romantisme et à la Belgique de 1814 à 1855, lorsque ses éditions, souvent très soignées et vendues à des prix défiant toute concurrence, étaient répandues dans le monde entier et y propageaient les langues étrangères, au premier rang desquelles figure le français. L'auteur étudie depuis 1973 cet inépuisable et passionnant sujet, auquel il a déjà consacré dans le Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature françaises trois études. Son livre, le premier à traiter de façon globale de la contrefaçon belge, est la somme de ces années…