Le jardin des roses | Objectif plumes

Le jardin des roses

RÉSUMÉ

Saadi a écrit ce joyau de la poésie soufie au XIIIe siècle, quelque part en Perse.
Comme tous les grands textes, il semble avoir été écrit hier pour répondre à nos interrogations d’aujourd’hui, à nos inquiétudes aussi.
Les contes qu’on trouve dans le « Jardin des Roses » se retrouvent bien sûr aussi dans d’autres traditions et d’autres contrées, unis par un lien mystérieux et souterrain.
Les histoires voyagent de peuple en peuple et ne connaissent pas de frontières.
Elles n’appartiennent à personne et nul ne peut se les approprier.
Et quand elles tombent dans l’oubli à un endroit, elles ressuscitent aussitôt à un autre, comme par magie. Une vie secrète les perpétue.
Ces histoires viennent parfois du fond des âges. Sans doute de l’obscurité.
Les auteurs en sont souvent anonymes ; on ne les connaît pas ou si peu, comme Homère.
Une chose demeure : la parole a toujours trouvé obstinément, comme une rivière entêtée, un chemin sinueux, pour se faufiler d’une bouche vers une oreille.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Abdelmalek Kadi

Auteur de Le jardin des roses

ABDELMALEK KADI est acteur, metteur en scène et pédagogue. Il a longtemps été membre de la compagnie de théâtre bruxelloise Dito Dito. Il continue aujourd’hui à être présent sur les scènes bruxelloises comme acteur et metteur en scène. Dans ses mises en scène, il a toujours mélangé les disciplines (chant, danse, théâtre, musique). Il a monté des spectacles avec des danseurs-chorégraphes, des musiciens-compositeurs mais aussi des chanteurs en abordant notamment l’opéra. Il a enseigné l’art de l’acteur et de la voix dans plusieurs écoles de théâtre. Depuis une vingtaine d’années, il mène une recherche autour de la voix et du corps avec des comédiens, des conteurs, des chanteurs, des kinésithérapeutes, des médecins, ... ou tout simplement des gens qui s’intéressent au phénomène de la voix. Il a animé quantité de stages autour de la voix notamment à l’AKDT, aux ateliers de la chanson, pour des chorales, dans des écoles supérieures, ...

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Nouvelles de Belgique

La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.«  Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ?  », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de  Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et  Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…

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