Le Japon éternel : Voyage sous les fleurs d'un monde flottant

RÉSUMÉ

Ma mythologie personnelle, c’est le Japon. Mes premiers souvenirs sont japonais. Je me suis très longtemps crue japonaise, avec une conviction profonde. J’y croyais d’autant plus que je vivais au coeur du plus beau Japon, celui du Kansai, au Sud, tout près de Kyoto et Nara, que je considère comme les plus belles villes du monde. J’évoluais dans un univers d’estampes, dans un jardin, dans la montagne, un Japon comme on l’imagine en Occident quand on le fantasme. […] Suivez-moi sur la voie des kami dans le shinto, la voie du bouddhisme, la voie des guerriers, les samouraïs, et la voie de l’élégance à travers les arts. Pour marcher ensemble sous les fleurs d’un monde flottant, comme l’exprime le poète Matsuo Bashô, c’est-à-dire dans ce monde transitoire, éphémère, dans lequel nous vivons »

À PROPOS DE L'AUTRICE
Amélie Nothomb

Autrice de Le Japon éternel : Voyage sous les fleurs d'un monde flottant

Comme on dit communément : faut-il encore présenter Amélie Nothomb ? Romancière plébiscitée par un vaste public qui va du plus jeune âge à ces âges dont Hellens estimaient qu’ils n’étaient grands que de réputation, elle est l’une des plumes de langue française les plus traduites dans le monde. Voilà un quart de siècle qu’elle alimente avec une régularité de métronome une oeuvre dont l’originalité autant que la cohérence sont indéniables. Le plus étrange est qu’elle l’édifie imperturbablement, indifférente aux recettes habituelles, en parfaite  symbiose avec une audience dont la fidélité est à toute épreuve. Il y a plusieurs veines dans la « manière Nothomb » : un fil autobiographique où il est difficile de démêler fiction et réalité ; un fil satirique à la férocité subtilement tempérée ; un fil fantasmatique aussi, qui la situe dans le sillage d’un surréalisme « à la belge » dont elle est l’une des représentantes les plus populaires. On pourrait, évidemment, à son propos,  aligner des chiffres, ceux de ses tirages en langue originale et en traductions, qui sont exorbitants, insister sur sa présence intercontinentale (être née à Kobé la prédestinait bien sûr à un rayonnement sans frontière), admettre qu’elle a parfaitement résolu les défis médiatiques d’aujourd’hui en se créant un personnage aussi aisément reconnaissable qu’un schtroumpf ou un marsupilami. Mais ce serait négliger le noyau dur d’un engagement artistique authentique qui la rend digne de celui auquel elle pourrait succéder, qu’elle a au demeurant connu, qu’elle a d’ailleurs situé dans l’un de ses livres, et avec qui elle partage, sans son expertise bien sûr, une réelle familiarité avec la Chine.

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