Le destin d’Agathe Pinoche


RÉSUMÉ

Sournois, rusé et manipulateur, Arnold Callembert fait partie de ces êtres malfaisants qui se nourrissent du malheur de leurs contemporains. Cette fois, il a jeté son dévolu sur « La Pinoche », une veuve sans le sou qui fréquente l’épicerie de ses parents.

Dans le genre parasite, la quinquagénaire n’a rien à envier au jeune homme et ses ragots venimeux font trembler dans le quartier. Face à une telle adversaire, Arnold va user de tous les stratagèmes pour pourrir la vie de sa proie…



À PROPOS DE L'AUTEUR
Francis Groff
Auteur de Le destin d’Agathe Pinoche
Francis Groff est journaliste, réalisateur de documentaires pour la télévision, scénariste et romancier. Au cours de sa carrière, il a exercé en presse écrite (quotidiens et hebdomadaires), en radio et en télévision. Après avoir débuté en 1973 comme journaliste stagiaire à la rubrique « sport automobile » du quotidien Les Sports (Bruxelles), Francis Groff travaille durant plus d'un an à l'Echo de la Bourse (aujourd'hui l'Echo) où il tient notamment la rubrique « commerce international » et couvre quelques événements organisés dans ce domaine. Ayant choisi de revenir dans sa région natale, il collabore à l'hebdomadaire Le Métropolitain de Charleroi avant de rejoindre l'équipe de La Nouvelle Gazette - La Province (aujourd'hui Sud Presse) aux informations générales (social, économique, judiciaire, etc.). Il réalise de nombreux reportages à l'étranger, principalement sur le continent africain, mais également aux Etats-Unis, au Brésil, dans les pays bordant la Méditerranée et en Europe. Dans le cadre professionnel, il suit également quelques expéditions plus sportives, notamment au Kilimandjaro et dans l'Himalaya. En 1981, Francis Groff est le premier journaliste professionnel belge à réaliser et présenter un bulletin d'information sur une radio dite libre, Radio Métropole qui deviendra ensuite RFM, puis Bel RTL. A partir de 1985, il travaille durant 7 ans en télévision pour RTL-TVi (télévision privée belge), tant sur le plan régional que national. En dehors de la couverture de l'information quotidienne pour les journaux télévisés, il réalise régulièrement des reportages en Belgique et à l'étranger pour les différentes émissions d'information de la chaîne. En 1993, Francis Groff ouvre une parenthèse de 6 années : tenté par une "première" citoyenne en Belgique francophone, il se porte candidat au poste d'Ombudsman de la Ville de Charleroi et est élu parmi 63 postulants. Durant deux mandats de trois années chacun, il va instruire près de 3 000 dossiers relatifs à des plaintes concernant les services communaux, les hôpitaux, les services de police, le CPAS, les services d'urgence, la télédistribution, la distribution de l'eau, les transports en commun, etc. En août 1999, il renoue avec sa profession première en choisissant de devenir journaliste professionnel indépendant dans le cadre de sa société "Les Productions de l'Acacia". Il se spécialise alors dans les reportages écrits (notamment comme collaborateur à l'hebdomadaire Le Vif-l'Express), la réalisation de films documentaires pour la RTBF (télévision publique belge), la rédaction de livres à caractère journalistique et l'écriture de scénarios. Depuis 2018, il se consacre principalement à l'écriture de romans et de nouvelles.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le destin d’Agathe Pinoche"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Comment regarder plus loin : Onze rencontres entre science et littérature

La collection « La tortue de Zénon », aux éditions de L’arbre de Diane, crée à nouveau des étincelles harmonieuses entre littérature et science, elles qui inscrivent de concert la beauté «  au cœur [de leur ] processus créatif  », comme le souligne d’emblée l’éditrice Mélanie Godin. Dans Comment regarder plus loin , onze autrices attirent chacune dans leurs paumes une femme de science, qui a éclairé le monde d’antan ou d’aujourd’hui. Ces destins de femmes scientifiques, étudiés par ces autrices, dessinent une large constellation, composée de disciplines (sciences du climat, géodésie et sismologie, physique spatiale, astronomie, mathématiques, pathologie moléculaire des plantes, génétique, médecine et chirurgie, neuro-rééducation) et de contrées (Belgique, Danemark, France, Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Ethiopie, Italie) variées. Renouvelée, la narration est multiple tant chaque autrice assume une manière de rencontrer l’autre. Si une adresse en « tu » est préférée par deux d’entre elles ( Charlotte Biron , Lisette Lombé ), une troisième y met les formes épistolaires ( Veronika Mabardi ). Gaël Octavia et Beata Umubyeyi Mairesse optent quant à elle pour d’autres procédés : la première se place dans les chaussures d’une autre scientifique, Mileva Maric, pour converser avec celle qui lui a été confiée, Emmy Noether tandis que la seconde instaure le cadre du conte, qu’une femme dispense quotidiennement à ses enfants, au sujet de la scientifique mise à l’honneur dans cette nouvelle (Segenet Kelemu). Enfin, Fabienne Radi laisse transparaitre les coutures de la création de son texte : elle dévoile les préambules pragmatiques d’une rencontre, via la recension de nombreux profils LinkedIn identiques, et épingle les aléas d’une rencontre en visio, tributaire de la concentration de ses parties, en proie aux pensées et musique intrusives.Les amorces de la curiosité de ces différentes scientifiques éblouissent de poésie et rappellent la simplicité première d’une recherche scientifique (découvrir ce qu’il y a à l’intérieur du noir, pour Cecilia Payne, scrutée par Anne Penders ; s’intéresser aux choses invisibles, pour Inge Lehmann, approchée par Christine Van Acker ), dont les résultats nous parviennent souvent percés d’erreurs, ce que ces rencontres corrigent (Lisette Lombé, aux côtés d’Aurore Thibaut). De ces frottements scientifiques jaillissent alors des apprentissages majestueux : les «  narrations secrètes  », au cœur des arbres-archives, qui gardent la mémoire du feu ou du jet stream, font rêver ( Ysaline Parisis , à l’écoute de Valerie Trouet). Nourries de cette réception multisensorielle du savoir, ces artistes ressentent aussi les frétillements de la création : écouter la «  trajectoire contée  » de Miho Janvier, celle de son «  dialogue avec l’univers  », déclenche chez Victoire de Changy des poèmes filés dans les airs. Les recherches de Priyanka Priyadarshini mettent Fabienne Radi sur la voie d’un rapprochement magique, entre l’or réparateur à l’œuvre dans le Kintsugi japonais, et la protéine MRX, réparatrice de brins d’ADN cassés, augurant d’un potentiel poème figeant cette alliance.Autrices et scientifiques détiennent un objectif commun, un fantasme de cabane, renfermant leurs intérêts les plus chers. Si les autrices créent chacune une nouvelle dense, close, révélatrice d’un large travail en amont, les scientifiques reviennent sur l’espace qu’il faut dégager pour sonder un phénomène, sur l’effacement volontaire de tout ce qui n’est pas étudié, créant un espace de jeu exclusif, qui concentre toute l’attention. Plus que d’effacer les vitres des fleuristes ou des vendeurs de bibelot pour offrir un écrin brut et net à une éclipse lunaire, Faustine Cantalloube fait de la fuite un prérequis nécessaire au travail sur des «  outils qui captent la lumière dans l’immensité  ». Une image choisit la scientifique et «  se pose, enclume, dans [sa ] tête  ». Les sciences et la littérature résultent de ces passions exclusives, de ce temps versé dans une obsession.Chaque parcours de vie, déroulé par ces autrices, appelle à sinuer dans ceux qui les habitent et des liens qui ne peuvent plus être tissés humainement s’échafaudent joyeusement (Veronika Mabardi et Trotula de Salerne). On les voit, ces onze femmes, et toutes, souvent heurtées à l’invisibilisation de leur talent (Mary Tsingou, mise en lumière par Isabelle Dumont ), sont désormais brandies par onze autres femmes, dans des nouvelles fascinantes. Cette guirlande de papier, plaçant dans l’exact même axe science et littérature, appelle résolument à être complétée. Fanny Lamby Comment regarder plus loin explore le monde des femmes, de la création et des sciences. Quelle est la vie au quotidien des scientifiques? Comment entendre, ressentir, rêver le monde des mathématiques ? Son langage dit-il autre chose de notre monde ou en crée-t-il un autre ? Qui sont celles qui les pensent, les créent ou les révèlent ? Dans cette collection de nouvelles, des autrices contemporaines proposent des textes de création imaginant des fragments de vie de femmes scientifiques. Certaines ont marqués l’histoire, mais sont oubliées, d’autres sont des scientifiques actuelles. Notre proposition se veut à la fois poétique, mystérieuse, réparatrice, ambitieuse et ludique, une passerelle entre deux mondes de la création au féminin.   Beata Umubyeyi Mairesse sur Segenet Kelemu Charlotte Biron sur Faustine Cantalloube Fabienne Radi sur Priyanka Priyadarshini Lisette Lombé sur Aurore Thibaut Victoire de Changy sur Miho Janvier Ysaline Parisis sur Valérie Trouet Anne Penders sur Cecilia Payne Isabelle Dumont sur Marie Tsingou Veronika Mabardi sur Trotula de Salerne Christine Van Acker sur Inge Lehmann Gaël Octavia sur…

Contes carnivores

Quatorze récits dans lesquels le fantastique se mêle au drolatique et à l'onirique. D'étranges…