Maxime Lamiroy   1992 - 2024

PRÉSENTATION
Titulaire de masters en philosophie (2015), en langues et lettres slaves (2016) et en études de genre (2018), Maxime Lamiroy était à la fois éditeur, libraire (chez Tropismes), traducteur du russe vers le français et écrivain. Directeur des éditions Lamiroy, il était tout particulièrement actif dans deux collections qu’il supervisait : « L’article », mensuel littéraire de petit format, et « Kniga », qui propose des éditions bilingues (en langue originale et en traduction française) d’œuvres méconnues de la littérature russe. La collection a accueilli plusieurs traductions signées par Maxime Lamiroy lui-même. Son œuvre de traduction lui a par ailleurs valu d’être l’un des traducteurs belges en résidence dans le cadre de « Seneffe en août » en 2023. Il a également signé plusieurs œuvres personnelles (essais, romans, nouvelles), le plus souvent en lien avec la langue et la culture russes.
PORTRAITS ET ENTRETIENS
Le Carnet et les Instants

Titulaire de masters en philosophie (2015), en langues et lettres slaves (2016) et en études de genre (2018), Maxime Lamiroy était à la fois éditeur, libraire (chez Tropismes), traducteur du russe vers le français et écrivain.
Directeur des éditions Lamiroy, il était tout particulièrement actif dans deux collections qu’il supervisait : « L’article », mensuel littéraire de petit format, et « Kniga », qui propose des éditions bilingues (en langue originale et en traduction française) d’œuvres méconnues de la littérature russe. La collection a accueilli plusieurs traductions signées par Maxime Lamiroy lui-même. Son œuvre de traduction lui a par ailleurs valu d’être l’un des traducteurs belges en résidence dans le cadre de « Seneffe en août » en…

NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Maxime LAMIROY, Deux sœurs, Préface de Luc Dellisse, Lamiroy, 2024, 192 p., 20 €, ISBN : 978-2-87595-954-6 Roman éblouissant qui prend place au sein d’un projet ambitieux, d’une œuvre totale intitulée La défense Nabokov, Deux sœurs s’offre comme un vertige fictionnel qui prend à bras-le-corps le geste créateur, les questions du génie, de l’inexorable avancée du temps. L’émotion à la lecture de ce chef-d’œuvre posthume est hyperbolique, Maxime Lamiroy étant mort cette année à l’âge de trente-deux ans. Autour de deux sœurs — Katia la sculptrice et Elena, romancière de sa propre vie —, gravite une tribu de personnages, un éphèbe-muse qui pose pour Katia, le mari de celle-ci qui fait songer à un Vladimir Nabokov ayant renoncé à écrire, Ismaël habité…