Le dernier jour

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Luc Outers

Auteur de Le dernier jour

L’auteur de L’Ordre du jour, titre de son premier roman, qui parut chez Gallimard en 1984, est une figure bien connue de nos lettres. C’est qu’il exerça, succédant à l’époque à Marc Quaghebeur, la fonction de conseiller littéraire au Ministère de la Communauté Française, et que, responsable à ce titre de la Promotion des Lettres, il s’y distingua par un grand dynamisme et un réel souci de la défense et illustration de notre littérature. Il s’activa à la mise en place du Collège des Traducteurs de Seneffe, perfectionna la formule du Carnet et les Instants, assura le secrétariat de la Commission des Lettres et déploya en général une grande énergie dans diverses activités liées à ses responsabilités. Il vient de faire valoir, à l’approche de la soixantaine, ses droits à la retraite et se consacre pleinement à son écriture, ce qu’il vient d’illustrer en publiant chez Actes Sud (où ont paru la plupart de ses livres) un nouveau roman, De jour comme de nuit, où il poursuit une chronique, discrètement autobiographique , des mœurs contemporaines, qu’il aborde en moraliste désenchanté, distillant un humour des plus fins dans l’observation de l’évolution des mentalités et des idéologies. Son œuvre est d’une grande unité de ton et de style, mise au service d’un regard acéré, témoignant d’une grande culture socio-politique, qui fait de lui l’un de nos romanciers les plus vigilants et les plus originaux à la fois.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

L’écriture et l’art en général ont au moins en commun avec la mort de comporter une part importante de mystère. Se fondant sur la connaissance intime qu’il en avait, complétée par les souvenirs des proches, Jean-Luc Outers a composé six tableaux relatant les derniers jours de six personnalités belges d’exception. Un défi singulier qu’il relève avec brio et finesse, s’inscrivant ainsi dans les traces de Mallarmé et de ses Tombeaux, comme le souligne JMG Le Clézio dans son avant-propos chaleureux.D’Henri Michaux, L’homme sans visage, il nous dit le souci constant d’effacement de sa personne, son refus du vedettariat, du voyeurisme. Lui qui esquivait les photos et les entretiens avec la presse s’éteint avec douceur…


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