La mort d'Irma : Une enquête du commissaire Fluet



À PROPOS DES AUTEURS
René Henoumont
Auteur de La mort d'Irma : Une enquête du commissaire Fluet
Né à Herstal le 7 novembre 1922. Journaliste à "Pourquoi pas", Romancier, Essayiste. René Hounoumont est décédé le 9 septembre 2009.En guise de biographie, nous avons retranscrit un article publié dans la revue Reflets Wallonie-Bruxelles : la pensée wallonne, n°29, juillet-sept. 2011, p. 48. Notre ami et écrivain René est décédé le 9 septembre 2009 au matin, '"assis à sa table de travail, face à sa vieille machine à écrire", m'a dit sa femme Jacqueline au téléphone. Il est mort d'un arrêt cardiaque à 87 ans. On l'a enterré le 16 septembre dans son village de Steenkerque avec un passage à l'église qu'il a contribué à sauvegarder il y a quelques années, lorsqu'il est venu vivre dans "La maison dans le frêne". Georges Pradès lui a rendu hommage et a brossé de lui un magnifique portrait. La Sabam était représentée par Paul Luka qui a déposé une très belle couronne mortuaire. La famille : Jacqueline, sa femme qu'il appelait "ppj" (pauvre petite Jacqueline) plus triste et plus pauvre que jamais, sa fille et son mari (...). Il y avait aussi dans l'église quelques cousins, cousines et amis. En guise d'adieu, Jacques Brel avec un extrait de "L'homme de la Mancha" 'La mort - Dulcinea" qui plongea l'assistance dans une très grande émotion. Ensuite, un peu d'encens...pour l'accompagner dans ce dernier voyage. Nous allons le suivre jusqu'au petit cimetière qui se trouve à 300 m de l'église et où repose depuis 1975, Loulou, la femme de Julos Beaucarne assassinée par un fou. Que dire de Rene Henoumont et de sa carrière? Journaliste, romancier, conteur, écrivain wallon, il a mis à l'honneur nos expressions dialectales, nos coutumes et notre façon de parler "belge". Ses textes sont savoureux. Il a reçu de nombreux prix, dont le "Prix de la Pensée Wallonne" à Mons en 2000. Sa carrière débute dans le journalisme. Il crée le magazine "Neuf millions" et on lui doit le premier feuilleton passé à la R.T.B. en 1961. (...)Il a fait des escales journalistiques à "La Meuse", au "Moustique" et au "Pourquoi Pas?" et il a tenu jusqu'à la fin de sa vie une petite chronique très appréciée des lecteurs dans "Le soir illustré" devenu "Le soir magazine" qui continue d'ailleurs, à la demande de ses lecteurs, à republier chaque semaine depuis son décès une de ses anciennes petites histoires. René Henoumont, écrivain très populaire régionaliste a su conquérir Paris où il a été édité, entre autres,  par Robert Laffont. Il est passé progressivement du roman vécu à la fiction totale. Appelé "l'homme à la pipe", René Henoumont était doté d'une grande philosophie. Il aimait la nature et respirait le terroir. C'était un homme de racines qui voyageait dans le temps. Ses livres vont d'"Un oiseau pour le chat" (où il raconte son enfance du côté de Liège, ses humanités, l'Ardenne et la guerre) à "La maison de le frêne" (qui parle de son installation dans une vieille maison à Steenkerque).  Nelly Hostelaert.
  • Un oiseau pour le chat, 1979
  • Mes bien-aimés bandits d'Ardenne, 1978
  • Le vieil Indien, 1982
  • Charlier, Jambe de bois, 1983
  • La boîte à tartines, 1984
  • L'été d'Eva Brialmont, 1986
  • La mort d'Irma, 1986
  • Le libraire de la place St Paul, 1987
 
Francis Carin
Illustrateur de La mort d'Irma : Une enquête du commissaire Fluet
Né le 24 décembre 1950 à Retinne (Belgique), Francis Carin a étudié les arts plastiques à l'Institut Saint-Luc de Liège. En 1974, il accomplit son service militaire.  À partir de septembre 1976, après avoir collaboré à divers supports publicitaires, il se fait remarquer en produisant de nombreuses illustrations pour l'hebdomadaire belge d'informations « Pourquoi Pas ? ». En 1979, il remporte le concours de dessin organisé par le journal Spirou. Parallèlement, sa rencontre avec Arthur Piroton (dessinateur de Jess Long) va donner naissance à une collaboration sur la série Les Casseurs de Bois, prépubliée dans Spirou (3 récits dont les 96 planches ont été éditées dans une intégrale, par les éditions Place du Sablon en 2017). On y plonge dans l’univers de l’aéromodélisme, mais la série ne rencontre pas un franc succès. Puis, dès 1981, il dessine encore pour Spirou « Les Diables bleus » sur un scénario de Michel Pierret (BD Must, 2014). Ces récits relatent la vie de quelques Poilus durant la guerre 1914-1918. Francis Carin met également en images plusieurs histoires complètes pour le journal Tintin (Editions du Lombard). C'est pour ce même éditeur, sur des scénarios de François Rivière et Gabrielle Borile, qu'il crée graphiquement les aventures de Victor Sackville, en 1983. Cette série connaîtra 23 albums jusqu’en 2010 (8 intégrales disponibles). Elle relate les dangereuses péripéties d'un agent des services secrets britanniques, durant la Première Guerre mondiale et dans les années '20. Ce qui distingue surtout le travail graphique de Francis Carin, c'est le réalisme avec lequel il restitue l'atmosphère de cette époque et l'extrême minutie avec laquelle il reconstitue les caractéristiques architecturales des différents lieux où se situe l'action. Pour ce faire, l’artiste adopte un style "ligne claire" avec un trait d'une grande pureté. Ces récits d'espionnage en deviennent ainsi de passionnants livres d'histoires et d'Histoire qui offrent une vision aussi superbe qu'instructive sur les cadres et les modes de vie du passé. En 2003, les éditions Coccinelle BD lui proposent de dessiner la biographie d’Ozanam, le fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Carin est épaulé pour cet ouvrage de commande par un autre dessinateur : Didier Chardez. À la demande de Jacques Martin (créateur d’Alix), il remplace Christophe Simon au dessin de sa série Lefranc pour les éditions Casterman :  L'Ultimatum, premier titre de cette nouvelle collaboration, sort en novembre 2004. Le second album a connu des péripéties scénaristiques, suite aux problèmes de santé du Maître. Patrick Weber reprend donc le scénario de La Momie bleue qui paraît en 2007. Ces deux albums permettent à Francis Carin de sortir d'une certaine routine. Bénéficiant des conseils précieux et avisés de Jacques Martin, son dessin change. En 2010, il dessine avec Jean-François Charles le deuxième tome d'Ella Mahé, une série d'archéologie fantastique (Glénat). Depuis longtemps, il mûrit l’envie de conter l’histoire de son grand-père, qui est venu de sa Flandre natale pour travailler dans les charbonnages. Il en a enfin l’opportunité et publie Ennemis de sang (Glénat, 2 albums) avec son fils David Caryn qui réalise les couleurs de ces albums à la manière d’un illustrateur. Cette série, qui n’est pas biographique, met en scène deux frères jumeaux séparés à l'âge de six mois, élevés dans des milieux sociaux différents. En 2014, il revient à une biographie religieuse en bande dessinée : celle consacrée à Philibert Vrau, dit Le Saint de Lille en collaboration avec Didier Chardez. Un album édité comme il se doit par les éditions Coccinelle BD, spécialistes du genre... En 2016, Place du Sablon commence la réédition de la série Sydney Bruce, créée pour Circus en 1986, sur un scénario de François Rivière. Un nouveau titre Le Signe de Sokari viendra enrichir cette série en 2019. Il participe aussi à la célébration du centenaire du circuit de Spa-Francorchamps, avec une illustration dans 100 Ans de sports mécaniques ... Spa Francorchamps (Point Image/JVDH 2021). En 2021, Francis Carin commet avec Didier Chardez Vive la République ! La France et ses Présidents : une plongée dans l'Histoire des Présidents de France, sur un scénario de Bertrand Munier aux éditions du Signe. En septembre de la même année, parution de deux albums historiques sur la Première Guerre mondiale : L'Alsace à tout prix ! scénario de Jean Paillot, dessin de Carin et Chardez et Gueules cassées - Sourire quand même - 100 ans scénario de Isabelle Gaudon, dessin de Carin et Chardez chez le même éditeur. En 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il réagit aussi à l’actualité politique en publiant des caricatures sur son compte Facebook et publie Ici c’est Thaon-les-Vosges sur un scénario de Bertrand Munier et la collaboration graphique de Didier Chardez aux éditions du signe. Au long de sa carrière, l’auteur a rendu hommage à certains de ses confrères, dont notamment Arthur Piroton (Jess Long), François Walthéry (Natacha), Dupa (Cubitus), Tibet (Ric Hochet), Alain Dodier (Jérôme K. Jérôme Bloche). Francis Carin vit à Turin (Italie) avec son épouse Cristina. Celle-ci est dessinatrice et encreuse chez Disney, et coloriste à ses heures. Il a deux enfants, Sandrine et David et deux petites-filles Gaëlline et Lauréline.

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