C’est vrai qu’un chien qui sourit en repensant à sa vie, ça peut sembler bizarre. Mais ne vous fiez pas trop vite aux apparences ! Tenez, moi par exemple, couché dans la salle d’attente du vétérinaire où prendra bientôt fin cette exaltante existence et malgré des douleurs à l’abdomen que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi, eh bien, je souris. En repensant à cette vie et à la précédente, à la carrière d’architecte qu’il m’a fallu abandonner pour celle, non moins prestigieuse, de chien de compagnie.
Je souris en repensant à Martine, mon épouse devenue maîtresse.
Surtout, je souris en repensant à Hugues, mon enfant pour qui, à défaut d’être un bon père, j’aurai été un bon chien.
Auteur de Le chien qui souriait en repensant à sa vie
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