«Bon, tu veux que je prenne le volant?», «Tu n’écoutes jamais ce que je te dis», «Ta mère a appelé». Nombreuses sont ces petites phrases parfaitement anodines et… véritablement assassines! À l’instar de notre innocent «Le chat a vomi», ces sentences bien connues de la vie de couple sous-entendent toujours plus que ce qu’elles semblent dire…
Patrick Weber se fait fort d’épingler ces mots qui mettent immanquablement le feu aux poudres. Qui ne s’est jamais arraché les cheveux au côté d’un conjoint piètre conducteur? Qui n’a jamais vu rouge en s’entendant comparé à sa belle-mère? Autant de situations narrées sur un ton malicieux – et pas tout à fait désabusé – et dans lesquelles chacun saura se retrouver.
Et le chat, dans tout ça? Il est bien sûr le parfait compagnon, choyé ou jalousé, témoin de ces «disputes» qui sont finalement tout le sel de l’amour.
Auteur de Le chat a vomi : et autres phrases définitives qui ont le don de pimenter la vie de couple et d’éveiller les scènes de ménage
Patrick Weber est historien de l'art et archéologue de formation. Journaliste, écrivain et scénariste, il est l'auteur de Histoire de l'art, paru chez Librio, ainsi que du Démon de Pharos, de la collection « Alix » chez Casterman. Passionné par l'exploration du passé, il a créé le Club de l'Histoire et le Salon du Livre d'Histoire de Bruxelles et vit entre trois villes riches d'Histoire : Bruxelles, Paris et Rome.
Illustrateur de Le chat a vomi : et autres phrases définitives qui ont le don de pimenter la vie de couple et d’éveiller les scènes de ménage
Né le 16 juillet 1964 à Bruxelles
Communication graphique, Académie royale des Beaux-Arts, Bruxelles
Dormir, dormir énormément… et rêver Le matin, se réveiller la tête pleine d’histoires et se dire “après déjeuner, je note toutes ces bonnes idées”. Puis je fais ma toilette, puis je relève le courrier et puis, puis, puis, puis… j’écoute les oiseaux et j’oublie tout. Mais il suffit d’un jour où j’oublie d’oublier et un livre se crée.
Le mouvement romantique en Belgique (1815-1850). II Vers un romantisme national
À propos du livre Nonum prematur in annum L'exigeant précepte d'Horace a trouvé, cette fois, sa rigueur dépassée, puisque c'est de 1948 qu'est daté le premier tome du présent ouvrage. Bien malgré nous, il est vrai : des occupations professorales absorbantes, la maladie ensuite, puis de cruelles épreuves familiales ont, trop longtemps sans doute, retardé la rédaction, la mise au point et l'achèvement de ce tome II et dernier. On s'en excuse. Après un tel délai, peut-être n'est-il pas inutile de rappeler à cette place le dessein qui n'a pas cessé d'être le nôtre. C'est de poursuivre, dans le milieu belge, entre 1815 et 1850, une enquête attentive sur l'évolution des idées, des tendances et des réputations littéraires. La suivant à la trace, nous avons cherché à en préciser la marche dans les esprits et dans les écrits de ce temps. Revues et journaux, préfaces et critiques nous ont fourni l'essentiel de notre documentation. Nous avons tenu le plus grand compte des influences étrangères, et singulièrement de celle du romantisme français, dont la contrefaçon multiplie alors les oeuvres parmi nous. Et nous n'avons pas négligé de mesurer, quand il y avait lieu, les répercussions des événements politiques ou sociaux sur le devenir, en nos provinces, de la «chose littéraire». Notre propos a donc été, dans l'essentiel, l'étude d'un mouvement d'idées. On aurait tort de chercher ici un relevé complet des auteurs belges de l'époque romantique et un catalogue de leurs ouvrages. Nous avons, pour notre modeste part, essayé de tracer un tableau abrégé de cette époque de notre passé littéraire dans quelques chapitres de la grande Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, dont nous avons naguère dirigé la publication avec notre savant confrère et collègue, M. Joseph Hanse. On nous permettra d'y renvoyer. Ici, la production nationale nous intéresse avant tout dans la mesure où elle rend témoignage de la marche des idées littéraires ou en illustre le cheminement. Volontairement réduites au minimum, nos indications bibliographiques sont, strictement, celles des textes qui ont fourni nos citations ou autorisé nos conclusions. En d'autres termes, notre dessein a été ici, avant tout d'apporter une contribution valable à l'histoire des idées, er souhaitant qu'elle puisse servir à illustrer un jour ce que notre regretté maître Fernand Baldensperger appelait «une sorte de philosophie de la vie et du mouvement en littérature». Nous ne nous flattons pas d'y avoir réussi. Du moins espérons nous qu'on pourra trouver aux pages du présent tome, comme à celles du précédent, des citations nouvelles ou peu connue: et des témoignages inédits,…
Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…