Langue qui me commence ; précédé de D’avoir couru comme le vent se lève

RÉSUMÉ

C’est dans les mots et le silence, un silence à soi.
A l’ombre, dans la douceur de l’air, silence, amplifié
par des voies fortes et des éclats au loin, arrivés ici
très atténués.
Le récit d’une langue à soi

                                                *

Qu’ai-je cherché dans les mots ?
Mon père, revenu avec son père dont la fin s ‘était
refermée sur nous ?
Les mots m’ont rendu la phrase perdue du bord de mer,
mes longues heures de marche.
Et maintenant que se passe-t-il ?
Maintenant l’écriture recommencerait.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Serge Núñez Tolin

Auteur de Langue qui me commence ; précédé de D’avoir couru comme le vent se lève

L’auteur est né à Bruxelles en 1961.
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Le Carnet et les Instants

Toute l’œuvre du poète Serge Nuñez Tolin, fils d’immigrés originaires du Nord de l’Espagne, est habitée par la question de la parole et du silence. Celle-ci est au cœur même de la question poétique, la naissance d’un poème provenant d’un élément existentiel ou mental proprement sidérant. Dans L’expérience intérieure, Georges Bataille écrivait : « Je ne donnerai qu’un exemple du mot glissant. […] je me borne au mot silence. Du mot, il est déjà […] l’abolition du bruit qu’est le mot ; entre tous les mots c’est le plus pervers, ou le plus poétique : il est lui-même gage de sa mort. » Le travail d’écriture est un mouvement d’écart sans cesse relancé :  Nous associons le silence à…


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