Le narrateur, naguère professeur de français et romancier dilettante, a invité au Cirio, une brasserie bruxelloise, une collègue venue de Pologne. Ils y entrevoient une silhouette féminine et se mettent au défi de faire d’elle l’héroïne d’un roman. Ainsi, entre connivences, badinages et brocards, naît sous leur plume Elzbieta, enfant juive polonaise ayant échappé aux camps d’extermination qui ont englouti ses parents. Elle et Bogena, mère de substitution, peut-être cosaque et peut-être tzigane, fuient les troupes soviétiques à travers la Pologne et la Tchécoslovaquie, jusqu’à Vienne, tremplin vers Bruxelles, nous offrant un panorama de l’Europe centrale convulsionnée de l’après-guerre.
Un roman gigogne, qui se construit sous le regard du lecteur dans la critique incessante et les repentirs, où les relations entre les deux coauteurs se calquent sur les aventures fictives de leurs personnages.
Auteur de L’Amazone du Cirio
Le roman, dernier en date de Jacques Lefèbvre, L’amazone du Cirio, commence par une sorte d’accolade littéraire à un projet lancé dans la quiétude du célèbre café restaurant Cirio près de la Bourse de Bruxelles où nous rencontrons le narrateur, ancien professeur de français, romancier dilettante, fin connaisseur des pays de l’Europe orientale, ex pays de l’Est, et une collègue polonaise rencontrée lors d’un Congrès à Vienne et qu’il retrouve à Bruxelles.Ils sont là, attablés devant un half en half – moitié champagne, moitié vin blanc, la boisson du cru – et partagent des confidences et des passions littéraires. Soudain une ombre traverse un rai de lumière.…
Dans le décor hallucinant d'une guerre qui les déchire, deux familles, l'une des Cantons de l'Est et…
Un texte posthume comme un ultime inventaire évoquant notamment la mort imminente et l'amour…