La vie sauvage


RÉSUMÉ

Seul rescapé d’un accident d’avion, Charles passe quinze ans dans la jungle d’Afrique centrale. Retrouvé grâce à Google, il est rapatrié en Belgique et découvre un monde urbain pollué et une famille obsédée par la consommation. Il est scolarisé avec ses cousins et observe ce nouvel univers avec curiosité, mais n’oublie pas Septembre qu’il a laissée en Afrique. Prix Filigranes 2017.





À PROPOS DE L'AUTEUR
Thomas Gunzig
Auteur de La vie sauvage
Né à Bruxelles en 1970, Thomas Gunzig est licencié en Sciences politiques (relations internationales). Il a commencé son parcours d’écrivain par un recueil de nouvelles, Situation instable penchant vers le mois d’août, qui recevra en 1994 le Prix de l’Ecrivain étudiant de la Ville de Bruxelles. Ce fut la première étape d’une longue série de publications et de distinctions littéraires. Depuis lors, il a diversifié ses activités d’écriture, passant de la nouvelle au roman (Mort d’un parfait bilingue, Prix Rossel 2001), de la fiction radiophonique au livre pour la jeunesse (Nom de code : Superpouvoir, 2005), en passant par la comédie musicale (Belle à mourir, montée au Public en 1999). Il a aussi travaillé, en 2006, avec Jaco Van Dormael, Harry Clevens et Comès, sur une adaptation de la bande dessinée Silence au cinéma. Ses récits ont fait l’objet de nombreuses adaptations scéniques, tant en France qu’en Belgique. En 2008, lui-même monte pour la première fois sur les planches dans sa pièce Les Origines de la vie, qu’il met en scène avec Isabelle Wery. En outre, son texte Spiderman a été adapté à l'écran par Christophe Perié dans une production de Jan Kounen. Ses livres ont été abondamment traduits (allemand, russe, italien, tchèque...). Le travail de Thomas Gunzig comporte aussi un versant pédagogique, via l’animation régulière d’ateliers d’écriture mais aussi à travers des conférences en Belgique et à l’étranger. Il donne des cours sur la littérature à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels (La Cambre) et sur la mise en récit à l’Institut Supérieur Saint-Luc de Bruxelles. Thomas Gunzig s’investit dans la défense des auteurs au sein de la SCAM, dont il a été élu vice-président en 2007. Enfin, il s’affirme également comme homme de médias : il est chroniqueur pour divers journaux et revues, notament dans l'émission radio Matin Première, où il dresse dans son Café Serré un portrait de l'invité du jour, et il s’assied parfois dans Les salons du pouvoir, à la télévision, pour croquer ceux qui nous gouvernent. En 2015 est sorti le film Le Tout Nouveau Testament, que Thomas Gunzig a co-écrit avec Jaco Van Dormael. Prix obtenus : Prix de l’Ecrivain étudiant de la Ville de Bruxelles (1994) Prix de la RTBF (1996) Prix Spécial du jury de la Fureur de Lire (1996) Prix de la SCAM (2000) Prix Rossel (2001) Prix International Club Méditerranée (2001) Prix des éditeurs (2003) Coq de Cristal (2004) Prix Indications du Jeune Critique (2004) Prix Franz de Wever (2005) Palme de l’Environnement (2007)  


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Il y a quatre ans, Thomas Gunzig publiait son Manuel de survie à l’usage des incapables, déjà aux éditions Au diable vauvert auxquelles il est fidèle depuis quelques années. Pour la rentrée littéraire, dont il est un incontournable aux côtés d’Amélie Nothomb et Éric-Emmanuel Schmitt selon la presse tous azimuts, il sort La vie sauvage qui a bien des points communs avec le précédent.Son héros y est semblablement confronté aux impératifs de la survie dans un univers moderne hostile, avec coups tordus et cynisme généralisé dans une société hyper consumériste et multi-connectée, dominée par un ultra-libéralisme sauvage. Ce qui, au passage, permet quelques placements de produits comme l’Omega Dark Side of the Moon ou…


Karoo

À travers le récit d’un Tarzan des temps modernes catapulté dans notre monde asservi aux réseaux sociaux, la Vie sauvage nous renvoie violemment à la vacuité de nos vies d’animaux civilisés, le tout sous la plume d’un Thomas Gunzig boosté aux amphétamines d’un verbe acerbe.
Google View, cette invention qui cartographie le monde dans ses lieux les plus reculés, offre des images quelques fois incongrues ; c’est ainsi qu’en dehors d’instantanés attendrissants ou effrayants d’animaux en tous genres, de corps immortalisés dans des situations parfois inconcevables, l’application révèle un jour aux internautes l’image d’un jeune homme « blanc » dans un groupe de jeunes hommes « noirs » au fin fond de l’Afrique.…


AVIS D'UTILISATEURS

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