La vie sauvage


RÉSUMÉ

Seul rescapé d’un accident d’avion, Charles passe quinze ans dans la jungle d’Afrique centrale. Retrouvé grâce à Google, il est rapatrié en Belgique et découvre un monde urbain pollué et une famille obsédée par la consommation. Il est scolarisé avec ses cousins et observe ce nouvel univers avec curiosité, mais n’oublie pas Septembre qu’il a laissée en Afrique. Prix Filigranes 2017.



À PROPOS DE L'AUTEUR
Thomas Gunzig
Auteur de La vie sauvage
Né à Bruxelles en 1970, Thomas Gunzig entame sa carrière littéraire après une licence en Sciences politiques. Son premier recueil de nouvelles, Situation instable penchant vers le mois d’août, reçoit le Prix de l’Écrivain étudiant de la ville de Bruxelles en 1994. Deux ans plus tard, il est lauréat du prix de la RTBF et du Prix Spécial du Jury pour la nouvelle Elle mettait des cafards dans les boites, publiée dans le cadre de La Fureur de lire. Les recueils de nouvelles s’enchaînent alors : Il y avait quelque chose dans le noir qu’on avait pas vu (1997), À part moi personne n’est mort (1999), Le Plus petit zoo du monde (2003) – couronné par le Prix des Éditeurs -  et Carbowaterstoemp (2005) . Tour à tour libraire, professeur de littérature à La Cambre et Saint-Luc, et enfin chroniqueur régulier pour « Le Soir », « La Libre Belgique », « Elle Belgique » mais aussi à la « RTBF La première », Thomas Gunzig ne cesse d’écrire. Outre ses nouvelles, ses romans (Mort d’un parfait bilingue, Manuel de survie à l’usage des incapables, 10000 litres d’horreur pure, La Vie sauvage) sont couronnés de nombreux prix, parmi lesquels le Prix Victor Rossel et le Prix Triennal du Roman, et sont traduits dans plusieurs langues (italien, allemand, russe, tchèque, etc.). Lauréat du prix de l’Académie Royale de Langue et Littérature française de Belgique, il est également l’auteur d’une comédie musicale, Belle à mourir (jouée en 1999), de fictions radiophoniques et de livres pour la jeunesse (Nom de code : Superpouvoir, De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l’univers). En 2015, il cosigne le scénario du film  Le Tout Nouveau Testament avec Jaco Van Dormael. Il avait déjà travaillé une petite dizaine d’années plus tôt avec ce dernier sur une adaptation de la bande-dessinée Silence au cinéma (avec Harry Clevens et Comès). Les deux artistes belges collaboreront de nouveau en 2019 puisqu’ils réaliseront le scénario de la bande-dessinée Le Dernier Pharaon. Plusieurs textes de Thomas Gunzig font l’objet d’adaptations à l’écran (Spiderman, par Christophe Périé, dans une production de Jan Kounen) ou à la scène (Et avec sa queue il frappe). En 2008, avec Isabelle Wéry, il met en scène et joue dans sa propre pièce, Les Origines de la vie. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Congé sabbatique, 2022


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Karoo

À travers le récit d’un Tarzan des temps modernes catapulté dans notre monde asservi aux réseaux sociaux, la Vie sauvage nous renvoie violemment à la vacuité de nos vies d’animaux civilisés, le tout sous la plume d’un Thomas Gunzig boosté aux amphétamines d’un verbe acerbe.
Google View, cette invention qui cartographie le monde dans ses lieux les plus reculés, offre des images quelques fois incongrues ; c’est ainsi qu’en dehors d’instantanés attendrissants ou effrayants d’animaux en tous genres, de corps immortalisés dans des situations parfois inconcevables, l’application révèle un jour aux internautes l’image d’un jeune homme « blanc » dans un groupe de jeunes hommes « noirs » au fin fond de l’Afrique.…


Le Carnet et les Instants

Il y a quatre ans, Thomas Gunzig publiait son Manuel de survie à l’usage des incapables, déjà aux éditions Au diable vauvert auxquelles il est fidèle depuis quelques années. Pour la rentrée littéraire, dont il est un incontournable aux côtés d’Amélie Nothomb et Éric-Emmanuel Schmitt selon la presse tous azimuts, il sort La vie sauvage qui a bien des points communs avec le précédent.Son héros y est semblablement confronté aux impératifs de la survie dans un univers moderne hostile, avec coups tordus et cynisme généralisé dans une société hyper consumériste et multi-connectée, dominée par un ultra-libéralisme sauvage. Ce qui, au passage, permet quelques placements de produits comme l’Omega Dark Side of the Moon ou…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La vie sauvage"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Oublie que je t’ai tuée

Kenan GÖRGÜN, Oublie que je t’ai tuée , Atalante, 2024, 288 p., 19,90 €…

La mémoire du sable

La vie de Julius est plutôt morose depuis qu’il a perdu son travail… ou peut-être l’a-t-elle…