La vie des abeilles



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La vie des abeilles
La Vie des abeilles / L’Intelligence des fleurs

Première édition
Éditeur : Espace Nord
Date : Juin 2020
Format : Livre





À PROPOS DE L'AUTEUR
Maurice Maeterlinck
Auteur de La vie des abeilles
Il serait trop long de retracer ici l'itinéraire de Maurice Maeterlinck, tant pour sa vie que pour son oeuvre. Aussi, nous nous bornerons à citer les événements importants ayant fait de cet homme le grand symboliste vivant dans la mémoire de ceux qui l'admirent. Maurice Maeterlinck est né à Gand, le 29 août 1862, d'une grande famille flamande. Cette origine influencera considérablement sa poésie : Serres chaudes (1889) reflète l'atmosphère lourde, moite et mystérieuse des maisons de verre paternelles qui font la fierté de cette ville des fleurs. Les Douze Chansons (1896, devenues quinze en 1900) sont faites de réminiscences des chansons populaires de son terroir, chantées par sa mère lorsqu'il était enfant. C'est dans ce paysage natal, marqué d'immobilisme et de religiosité, que Maeterlinck a puisé cette anxiété des êtres et des choses, cet effroi devant la vie et la mort, cet appel vers Dieu, vers l'inconnaissable, qui l'accompagneront durant toute son oeuvre. Après avoir abandonné le droit pour se consacrer aux lettres, il commence sa carrière littéraire sans grand succès : un conte, Le massacre des innocents, publié dans une revue La pléiade et quelques poèmes dans le célèbre périodique La jeune Belgique. Ce n'est qu'en 1889 que la gloire l'atteint : sa première pièce, La princesse Maleine est saluée par le critique Octave Mirabeau qui n'hésite pas à comparer ce jeune auteur encore inconnu à Shakespeare. Commence alors pour Maeterlinck une période pendant laquelle il écrit la meilleure partie de son oeuvre théâtrale : en 1890 : L'intruse et Les aveugles, en 1891, Les sept princesses, en 1892, Pelléas et Mélisande en 1894, trois petits drames pour marionnettes : Alladine et Palomides, Intérieur, La mort de Tintagiles et, en 1896 : Aglavaine et Sélysette. Après le tournant du siècle, l'inspiration faiblit et Maeterlinck retourne vers une dramaturgie plus conventionnelle : Ariane et Barbe Bleue (1901), Monna Vanna (1902), drame historique et L'oiseau bleu (1908), féerie philosophique. Son premier ouvrage philosophique paraît en 1896 : Le trésor des humbles, qui sera suivi de La sagesse et la destinée (1898), La mort (1913), Le grand secret (1921) et La grande porte (1939), pour ne citer que les principaux. Il traduit également des ouvrages de penseurs tels que Ruysbroeck l'Admirable (le grand mystique flamand), Emerson et Novalis, qui ont profondément marqué sa pensée. Il s'intéresse encore à l'entomologie et nous laisse des ouvrages d'une valeur esthétique incontestable : La vie des abeilles (1901), La vie des termites (1927) et La vie des fourmis (1930). Maeterlinck affirme en outre avoir été influencé par Verlaine, Rimbaud, Laforgue et Whitman .Il reçoit le Prix Nobel en 1911 et est anobli par le roi Albert en 1932. Il passe la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis, puis revient s'installer à Nice.En 1948, il publie Bulles bleues où il évoque les souvenirs de son enfance. Le 5 mai 1949, Maeterlinck, âgé de 87 ans, s'éteint dans sa villa Orlamonde, près de Nice, nous laissant une oeuvre considérable.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Maurice MAETERLINCK, La vie des termites, Préface de Michel Brix, Bartillat, coll. « Omnia Poche », 2019, 160 p., 10 €, ISBN : 978-2-84100-676-6Maurice MAETERLINCK, La vie des fourmis, Préface de Michel Brix, Bartillat, coll. « Omnia Poche », 2019,198 p., 12 €, ISBN : 978-2-84100-677-9 L’œuvre de Maurice Maeterlinck (1862-1949) dégage une impression générale aussi puissante que celle du massif de l’Everest, quand il n’était arpenté que par quelques rares alpinistes téméraires et aventureux : on ne sait par quelle face il faut l’aborder. Maeterlinck, figure de proue du symbolisme, se dresse presque malgré lui tel un sommet (à ce jour seul prix Nobel-ge de littérature, en 1911), constitué d’innombrables cimes et…


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Ligne de fond

L’œuvre de Werner Lambersy est vaste, comme un océan agité de ténèbres. Pour le parcourir, Philippe Bouret a choisi d’y tendre une ligne de fond sous la forme de dialogues ou plus exactement d’une réflexion à deux, menée entre le poète et le psychanalyste. Il en résulte un livre qui est le témoignage dense de trois années de conversations. Il se caractérise par la liberté : liberté du ton, des sujets abordés et liberté des mots, qui offrent une plongée passionnée dans l’intimité de l’œuvre. La conversation s’interrompt, parfois, lorsque Philippe Bouret demande à Werner Lambersy de lire l’un de ses textes, sur lequel l’un et l’autre rebondissent, livrent leurs interrogations. Petit à petit se compose un portrait du poète parsemé de sourires, de connivences malicieuses et de respirations mélancoliques. Un petit fait, comme une guêpe qui se noie dans une tasse, peut ainsi inspirer le récit d’une anecdote et une réflexion fulgurante sur l’écriture qui noue la vie et la mort. Cette immersion dans l’œuvre de Werner Lambersy est une découverte de ses multiples naissances. Il y a, tout d’abord, le début de la vie qui aurait pu en être la fin, les paroles transmises, le corps qui se souvient, l’explosion du pont d’Anvers au moment où l’enfant vient de le traverser dans les bras de sa mère et la figure du père SS, qui fait confectionner un uniforme identique au sien, dans du papier crépon, pour son fils de trois ans. L’évocation de ces souvenirs déploie un réseau d’images qui parcourent l’œuvre. Elle permet d’approcher l’obsession de l’absence, la recherche d’une solitude qui en est l’antithèse, de révéler l’importance du souffle qui est un pont entre le néant et la vie. Elle éclaire l’un des poèmes fondamentaux de Werner Lambersy : La toilette du mort. La naissance du poète exige d’arracher la parole à l’autre et la naissance du poème est vécue comme un recommencement sans fin dans lequel l’écriture agit comme une mise à nu, un acte de nettoyage de la langue et de soi. Werner Lambersy évoque ses rencontres, ses amitiés, les œuvres qui forment sa colonne vertébrale poétique. Au fil des chapitres, l’homme se découvre. Il parle de l’amour, de la passion, des échecs, de l’érotisme. Il évoque le pouvoir de l’humour, l’ironie salvatrice, le besoin des voyages, son goût pour la prise de risques et, toujours, la poésie, comme une mystique, une mystique sans dieu.Pour Werner Lambersy, «  on doit toujours écrire dans la maison des morts  ». La poésie est une sorte de maladie, comme l’illustre Dites trente-trois, c’est un poème. Elle est aussi l’expression irrépressible d’une envie, une nécessité qui possède l’homme : «  je n’ai pas la possibilité de ne pas écrire  », constate ainsi Werner Lambersy. Philippe Bouret l’amène à évoquer la mélancolie qui entoure son œuvre. Le poète introduit alors une distinction éclairante entre la nostalgie tournée vers le passé et la mélancolie qui est le présent. Il en vient à se demander si «  la poésie n’est pas tout entière dans la mélancolie, si elle n’exprime pas toujours la mélancolie  ».Écrire est cependant «  le malheur le plus heureux  ». Werner Lambersy évoque le moment où le poème l’interpelle, les rituels pour faire le vide autour de lui et en lui. Une image se détache, celle du ciseau, auquel renvoyait son surnom de Compagnon : «  Flamand, ciseau du souffle  ». Comme l’instrument, le poète est frappé par quelque chose qui le dépasse, qui le cogne sans cesse : la vie. Comme l’outil, il transmet, il érode le silence, arrache des parcelles au néant. François-Xavier Lavenne Ces conversations entre le poète et le psychanalyste évoquent les souvenirs d'enfance de l'écrivain, ses influences littéraires, ses rencontres marquantes et sa relation au réel, à l'humour, à…