A Druentia, la vie des gens modestes n’est pas facile. Comme sa mère, Zia travaille comme couturière dans la boutique du village. Puis les événements se précipitent dans sa vie et elle s’inscrit à un tournoi organisé par le Roi Orion. Désormais, un seul but l’anime : gagner et conquérir le cœur d’un des fils du terrible Souverain. Y parviendra-t-elle ? A quels dangers devra-t-elle…
Autrice de La vie de château
Chroniques des Hémisphères 1 : Le Bal des Poussières
Au XXIe et dernier siècle de l’ère chrétienne, une pandémie décime les pays du Sud. Le Nord s’en protège en érigeant un mur qui coupe le monde en deux. Les deux hémisphères s’ignorent pendant des siècles et l’Histoire dit que plus rien ne survit au Sud. Jusqu’au jour où un enfant du Nord reçoit le don de voir à travers les yeux d’un animal vivant dans le Sud. Cham est le fils de la femme la plus puissante de l’Urbe. Il a 5 ans quand son père l’enlève et l’emmène au cœur d’une forêt, loin de la ville, dans un village où l’on porte le nom de son animal totem. Cham devient « Caracal », l’âme sœur d’un félin. Ce félin, c’est l’animal domestique de Sagana, une jeune fille vivant dans le village africain de Zongo à l’autre bout du monde, au-delà du mur. L’eau y est monnaie de chantage. La sécheresse assoiffe le pays. Sur les épaules de Sagana pèse une prophétie : elle est celle qui ramènera l’eau à son peuple, l’Eau du Ciel. Pour sauver leurs différents mondes, ils devront comprendre leur passé, et unir…
Varsovie, octobre 1940. Le quartier dans lequel vit Misja, sa sœur et ses parents, est transformé, sous l’occupation nazie, en ghetto. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont enfermés. Les maladies, la faim et les expulsions éliminent lentement mais sûrement la population. Misja, lui, refuse la situation, il ne veut pas se laisser emmener à l’abattoir comme un agneau… Avec quelquesLire la suite « Nous n’étions pas malades quand ils ont érigé le mur. Nous sommes tombés malades parce qu’ils ont érigé le mur. » (p. 14) 1940, Varsovie. Misja est un jeune Juif enfermé dans le ghetto avec sa famille. Au contraire de son père, médecin qui aide à l’intérieur des murs, Misja a soif de liberté et de résistance. Il prend l’habitude de sortir par les égouts, afin de ramener à manger pour sa famille. Jusqu’au jour où sa petite sœur, voulant l’imiter, ne revient jamais… Mais la rage de Misja refait surface. Il participe à l’insurrection de 1943 en compagnie de Mordechai Anielewicz. Si l’issue du combat contre les Allemands est un échec, la fin complètement ouverte du roman est laissée à l’interprétation du lecteur… Il y a les coups, le feu, la crasse, la maladie. Mais plus que tout, il y a la faim, presque un symbole de vie en soi face à la mort. Aline Sax opte pour un récit en « je » de Misja, qui s’attache à décrire en des mots précis le présent. Mieux vaut ne pas laisser place aux regrets pour survivre. Quant à l’espoir, Misja le prend en main, avec des hésitations (la disparition de la sœur) mais une volonté profonde au fil des ans : tout se passe comme si le héros n’avait pas le choix de la résistance, qu’elle s’imposait à lui. Sur ce texte court et choquant, la mise en page rajoute de la force. C’est un mot unique sur une page noire, c’est la mise en regard d’une page blanche truffée de propagande et d’une page noire très réaliste, etc. Les dessins sombres, des entrelacs de traits presque rageurs, composent des visages et des corps aigus, maigres. Régulièrement, le dessinateur se contente de mains ouvertes, de poings serrés. Si l’ouvrage se lit relativement vite, il hante longtemps… et frappe par son actualité, encore et toujours.…