Cassius

À PROPOS DE L'AUTRICE
Catherine Locandro

Autrice de Cassius

Catherine Locandro est née en France et vit à Bruxelles depuis 2005. Elle a la double nationalité, française et belge. En août 2004, les éditions Gallimard publient dans la Collection Blanche son premier roman, Clara la Nuit, plusieurs fois primé. Coup de Cœur du magazine Le Point 2004, Prix René Fallet 2005, ainsi que Prix Québec- France 2006. Suivront, toujours chez Gallimard : Sœurs (août 2005) et Vu de la lune : nouvelles optimistes (décembre 2005), un recueil de nouvelles (collectif). Ses romans suivants, Les Anges déçus (janvier 2007), Face au Pacifique (mars 2009), L’enfant de Calabre (janvier 2013), L’histoire d’un amour (août 2014) et Pour que rien ne s’efface (janvier 2017) ont été publiés aux Editions Héloïse d'Ormesson. En 2019, elle retourne chez Gallimard avec le roman Des cœurs ordinaires. 2019 est également l’année où elle publie son premier roman jeunesse, Cassius, aux éditions Albin Michel Jeunesse (Prix Première Victor du Livre Jeunesse 2021). Dans ce monde ou dans l’Autre est également publié chez Albin Michel Jeunesse en 2021. En 2024, soit 20 ans après sa première publication, paraîtra, chez Dargaud Bénélux, Un été loin des hommes, son premier roman graphique, mis en dessins par Thomas Campi. Parallèlement à ses activités littéraires, elle est régulièrement copy pour la télévision, écrit des concepts et travaille sur plusieurs documentaires.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

La collection « Litt’ » chez Albin Michel Jeunesse est assez intéressante dans la mesure où elle propose des biographies romancées d’hommes et de femmes qui ont marqué l’histoire. Par exemple, on peut y découvrir le destin particulier de Simone Veil, Marie Curie ou Katherine Johnson.Dans Cassius, Catherine Locandro nous propose de plonger dans l’enfance et l’adolescence de Cassius Clay, surnommé plus tard Mohamed Ali. Cassius a grandi à Louisville (Ohio) dans les années 1950 avec ses parents et son frère cadet, Rudy. La vie n’était pas toujours un long fleuve tranquille avec un père colérique souvent ivre, parfois violent, mais l’amour bienveillant de « Mama bird » a permis de maintenir la cellule familiale soudée et de faire grandir deux…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:héros - "Cassius"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16283 ) [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Les éblouis

Le nouvel opus d’ Aylin Manço commence en début d’année scolaire : Luce se réjouit d’entrer à l’internat…

Efface-moi si tu peux

Le jour de ses 16 ans, Ealyn voit débarquer dans sa chambre Zytryon,…

Les couleurs du ghetto

Varsovie, octobre 1940. Le quartier dans lequel vit Misja, sa sœur et ses parents, est transformé, sous l’occupation nazie, en ghetto. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont enfermés. Les maladies, la faim et les expulsions éliminent lentement mais sûrement la population. Misja, lui, refuse la situation, il ne veut pas se laisser emmener à l’abattoir comme un agneau… Avec quelquesLire la suite « Nous n’étions pas malades quand ils ont érigé le mur. Nous sommes tombés malades parce qu’ils ont érigé le mur. » (p. 14) 1940, Varsovie. Misja est un jeune Juif enfermé dans le ghetto avec sa famille. Au contraire de son père, médecin qui aide à l’intérieur des murs, Misja a soif de liberté et de résistance. Il prend l’habitude de sortir par les égouts, afin de ramener à manger pour sa famille. Jusqu’au jour où sa petite sœur, voulant l’imiter, ne revient jamais… Mais la rage de Misja refait surface. Il participe à l’insurrection de 1943 en compagnie de Mordechai Anielewicz. Si l’issue du combat contre les Allemands est un échec, la fin complètement ouverte du roman est laissée à l’interprétation du lecteur… Il y a les coups, le feu, la crasse, la maladie. Mais plus que tout, il y a la faim, presque un symbole de vie en soi face à la mort. Aline Sax opte pour un récit en « je » de Misja, qui s’attache à décrire en des mots précis le présent. Mieux vaut ne pas laisser place aux regrets pour survivre. Quant à l’espoir, Misja le prend en main, avec des hésitations (la disparition de la sœur) mais une volonté profonde au fil des ans : tout se passe comme si le héros n’avait pas le choix de la résistance, qu’elle s’imposait à lui. Sur ce texte court et choquant, la mise en page rajoute de la force. C’est un mot unique sur une page noire, c’est la mise en regard d’une page blanche truffée de propagande et d’une page noire très réaliste, etc. Les dessins sombres, des entrelacs de traits presque rageurs, composent des visages et des corps aigus, maigres. Régulièrement, le dessinateur se contente de mains ouvertes, de poings serrés. Si l’ouvrage se lit relativement vite, il hante longtemps… et frappe par son actualité, encore et toujours.…