La vérité sur le triangle des Bermudes

RÉSUMÉ

La légende du triangle des Bermudes n’a pas commencé avec les mystérieuses disparitions de navires et d’avions dont les récits jalonnent les annales de notre siècle et du siècle précédent. Elle début beaucoup plus tôt : en 1492, année au cours de laquelle Christophe Colomb, premier navigateur à s’aventurer dans la mer des Sargasses, s’approche des Bahamas. Il note dans son livre de bord des phénomènes insolites — lumières étranges, teinte inhabituelle de l’océan, déviation de…

   lire la suite sur   Service du Livre Luxembourgeois
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jules METZ

Auteur de La vérité sur le triangle des Bermudes

Jules Metz est né à Neufchâteau (Ardenne belge) en 1925. Il fait ses études secondaires dans l'Athénée de cette ville. Au cours de la guerre, il se porte volontaire à la R.A.F. où il fera partie de l'équipage d'une vedette rapide de sauvetage «air-mer». Il passe ensuite au service météorologique de la Force Aérienne. En 1948, il suit les cours de prévisionniste à la Régie des Voies Aériennes, et poursuit aussi des études d'aérologiste à Fort Sill, aux États-Unis.Quatre ans plus tard, il est à Francfort pour recevoir des cours de météo au sein de l'U.S. Air Force. A plusieurs reprises, il sera désigné par le Q.G. Centre Europe pour assurer la protection météorologique des grands exercices de l'OTAN.En 1962, il complète encore sa formation de météorologiste à l'Université Libre de Bruxelles, alors qu'il exerce depuis 1949 les fonctions de prévisionniste au 1er Wing de Chasse de Beauvechain!Le 2 octobre 1967, un événement important survient : il devient, sur les antennes de la RTB «Monsieur Météo»...C'est Gérard Valet, animant alors l'émission radio «Vol 12 14», qui propose à l'adjudant-chef Jules Metz de rendre plus vivante la présentation des bulletins du temps et, comme personne ne savait si l'idée était bonne, de prendre le pseudonyme de«Monsieur Météo». C'était le 2 octobre 1967, et cela a duré seize ans! Le passage à la télévision s'est effectué en 1983. Jules Metz regrette un peu alors la souplesse de la radio, obligé de subir les contraintes de réalisation, mais finalement s'impose avec un succès incroyable. C'est que l'ensemble des téléspectateurs s'est identifié tout de suite à son bon sens «ardennais», à son langage clair, mais documenté, à la sympathie qui se dégage de son personnage resté naturel.Quant à l'écriture, c'est dans les pages de la revue Le Soir Illustré qu'il tiendra une première rubrique sur le temps. Sur l'insistance de son rédacteur en chef, il accepte de publier, en 1976, un premier livre : Les coulisses du temps, chez Duculot, avec lequel il remporte le prix de la vulgarisation scientifique. Dix ans plus tard, il complète l'ouvrage par Couleurs du ciel (Rossel). La clarté du langage le dispute, une fois encore, comme dans ses rubriques, à l'intérêt de sa documentation.L'une des obsessions de Monsieur Météo, c'est le soi-disant troublant mystère du triangle des Bermudes. Positiviste, il trouve que les explications irrationnelles, voire magiques et ésotériques, que l'on donne à ces disparitions d'avions ne sont pas de mise. Il va donc s'attaquer au sujet en scientifique. Il se rend sur les lieux, interroge des témoins, entreprend une étude fouillée qui aboutit dans un livre édité dans la collection Les énigmes de l'Univers chez Robert Laffont : La vérité sur le triangle des Bermudes (1988). On y apprend que dès 1492, Christophe Colomb notait dans son livre de bord des phénomènes insolites, alors qu'il s'approchait de la mer des Sargasses... Ce livre fut couronné du Prix Triangle, et fut traduit notamment en russe et en roumain.En 1990, Monsieur Météo rejoint ses préoccupations journalières avec Croyances, légendes et dictons de la pluie et du beau temps (Robert Laffont). Il fait remonter la science de la météo à Aristote, mais son utilisation scientifique à 1854. En revanche, les dictons (rendus célèbres en conclusion de ses bulletins audiovisuels) seraient des règles empiriques transmises de père en fils. Jules Metz les classe par catégories, par dates, par plantes, etc. et propose ainsi une encyclopédie savante et pittoresque. Son dernier ouvrage s'appelle Le temps, stratège des batailles. Car, dit-il, le temps est un élément essentiel dans une victoire ou une défaite militaire. Jules Metz commence avec Jules César et termine par les malouines. C'est un livre où se rejoignent évidemment les deux chemins de sa vie : l'armée et la météo!Monsieur Météo propose aussi, avec Willy Vassaux, une version BD du Triangle des Bermudes. Une histoire qu'il raconte avec verve et sérieux dans les cercles, les salles de conférences et les salons des croisières de par le monde qu'il découvre, émerveillé, en compagnie de sa femme. Des voyages bien mérités si l'on sait qu'il s'est levé pendant vingt ans à quatre heures et demie du matin pour relever les cartes et les photos prises par les satellites, et les interpréter correctement par souci d'une bonne information du public!Mais n'oublions pas sa participation aux émissions radiophoniques «La semaine infernale» et, tant en radio qu'en télévision, du «Jeu des dictionnaires». Jules Metz y est lui-même, hors des rubriques qu'il animait en météo, et se révèle humainement chaleureux, convivial, plein d'esprit et d'humour. Il est depuis 1988 une pièce indispensable de cet échiquier où évoluent le fou Philippe Geluck, la tour Jean-Jacques Jespers ou les reines Soda et Virginie Svennson... Tellement utile que les responsables de l'émission n'ont pas hésité à faire appel au ministre compétant pour obtenir les dérogations nécessaires et l'autorisation de sa présence dans le studio malgré la limite d'âge!

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La vérité sur le triangle des Bermudes"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Edmond Vandercammen ou l'architecture du caché (essai d'analyse sémantique)

À propos du livre (texte de l'Avant-propos) Edmond Vandercammen a publié 22 recueils poétiques entre 1924 et 1977, et une quinzaine d'études critiques; il traduisait depuis les années trente les poètes de langue espagnole; il entretenait des contacts personnels et épistolaires avec de nombreuses personnalités du monde culturel et littéraire, était membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Plusieurs revues lui ont rendu hommage par un numéro spécial et la célèbre collection «Poètes d'aujourd'hui», aux éditions Pierre Seghers, lui a consacré le tome 124. D'autre part, ses œuvres, reçues lors de leur parution avec un enthousiasme sincère, comme la presse et sa correspondance en témoignent, n'ont guère trouvé de lecteurs hors du milieu proche de la vie littéraire et n'ont plus été réédités. Les enquêtes réalisées auprès des libraires de Bruxelles nous ont prouvé que ses livres, dans la mesure où ils se trouvent en librairie, n'ont plus d'acheteurs. S'agit-il simplement d'un phénomène général lié à la situation sociale de la poésie d'aujourd'hui, ou bien la poésie d'Edmond Vandercammen fait-elle objet d'un paradoxe, d'une contradiction qui demande une explication? Son œuvre, est-elle liée trop étroitement à son temps, et donc périssable, ou bien le dépasse-t-elle au point que seuls quelques initiés et ceux qui étaient proches de lui ont pu mesurer son importance? Jouissait-elle d'une conjoncture littéraire exceptionnelle des années trente ou des années cinquante, conjoncture dont a largement profité la génération née autour de 1900? Toutes ces questions nous ramènent à une constatation et à une réponse d'ordre général : surestimé ou sous-estimé en même temps, Edmond Vandercammen, s'il n'est pas méconnu, est certainement mal connu. Entouré d'amis, de poètes et d'admirateurs, vivant dans un monde paisible et apparemment hors des conflits et des difficultés que connaît notre société, il a pu s'affirmer, s'assurer une estime et une reconnaissance par-fois trop généreuses pour qu'elles puissent comporter aussi un jugement critique. Excepté quelques analyses approfondies. les articles qui lui sont consacrés témoignent avant tout d'une admiration sincère certes, mais qui n'aboutit pas toujours à une appréciation juste de l'œuvre. Si notre but est donc de rendre justice à ce poète mal connu. nous devons tenter un jugement objectif. Et ce n'est pas lui faire une faveur spéciale que de souligner avec lui que juge-ment objectif ne veut pas dire jugement froid, «raisonné», contre lequel, pris à la lettre. il s'est clairement prononcé. Cependant, il nous paraît essentiel de tenter ce jugement objectif à travers ses textes poétiques et de montrer ainsi les correspondances entre l'homme et son univers, entre le poète et son oeuvre, entre la poésie et…