C’est l’histoire de D, bruxelloise, lunatique, et qui après à une rupture amoureuse décide de tout plaquer et recommencer sa vie à Liège. Une nouvelle ville, un nouveau boulot et un nouveau départ ? C’est sans compter les démons qui hantent ses nuits et la poursuivent jusqu’à la cité ardente.
On suit le parcours chaotique de la jeune femme en proie à ses phobies nocturnes et son adaptation tragi-comique à son nouvel environnement. Aidée de sa nouvelle collègue et, surtout, de Baptiste l’Insomniaque, arrivera-t-elle à chasser ses démons et apprivoiser ses peurs ?
Illustratrice de La somnambule
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…
Le Chat caresse aujourd'hui le lecteur dans le sens du poil, avec une offre des plus…