La nuit du 12 au 13

Qui, sous la signature du Dragon vert, veut extorquer la coquette somme de cinquante mille dollars à Herbert Aboody, directeur d’une affaire d’import-export à Shanghai ? Somme d’ailleurs doublée quand le détective Wenceslas Vorobeïtchik, alias M. Wens, échoue dans son premier essai pour répondre à la question, ce qui l’oblige à passer avec son client la nuit du 12 au 13, ultime délai pour qu’Aboody paie ou meure.
Peu après minuit, des coups de feu éclatent dans la pièce où ils se sont retranchés : Aboody est mort, Wens grièvement blessé. Le commissaire Malaise a presque trop de suspects sous la main et un seul fil conducteur l’opium dont trafiquait Aboody et que fume sa femme Florian.
Un fil dont il coud consciencieusement ses. déductions… sans s’apercevoir qu’il est blanc, car l’affaire a été agencée de façon bien plus subtile que ne le supposerait à lire ces lignes un lecteur ignorant du talent de Steeman.
Un Steeman très en forme qui présente dans une préface pleine d’humour cette nouvelle mouture de La Nuit du 12 au 13 masquée pour les besoins du cinéma par le titre trompeusement banal de Mystère à Shanghaï