C’est l’histoire d’une nuit berlinoise, dans un des derniers bastions de liberté de notre époque. Nina, danseuse paumée au sens de l’humour ravageur, gravite parmi de jeunes artistes désargentés du quartier de Kreuzberg. Un samedi soir, elle sort avec son amie et se rend au Clärchens Ballhaus, croulante et mythique salle de bal, peuplée de fantômes de la guerre. La lune est étrange.
À l’intérieur se déchaîne une furie inattendue, dans une succession de salles et d’ambiances.
Nina perd sa compagne dans la mêlée, puis perd pied tout court jusqu’à se retrouver sans savoir comment sur une île de la Spree. Enfermée dans une maléfique ronde de fées, Nina n’a plus qu’une issue possible pour s’échapper… Au-delà d’une métaphore de la drogue, de la nuit ou de l’irrémédiable perte des possibles, La nuit Berlin est une chute vertigineuse en soi-même – jusqu’à ce qu’une aube pointe. Un sursaut de révolte et d’amour pour lutter contre notre résignation à la tristesse du monde.
Autrice de La nuit Berlin
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…