Entourée d’un jardin en forme de jungle au bord d’une rivière, une vieille demeure au fin fond de la campagne. Dans cette maison, des plantes, partout, et des aquariums où des poissons poursuivent leur tranquille et fascinant ballet. Deux personnes vont se rencontrer là. L’une ne possède rien. L’autre, qui possédait tout, a tout perdu. La question, pour Gaby et Simon, sera sans doute de savoir ce qui a vraiment de la valeur pour eux.
Dès le titre, le dernier roman en date de Francis Dannemark joue de la polysémie : « misère » s’inscrit dans le domaine de la botanique et non de l’état de pauvreté. Nom familier du Tradescantia zebrina, cette plante vivace, si elle n’est pas contenue, (…) peut devenir envahissante.Dannemark est poète avant tout. Dès les premières lignes de La misère se porte bien, l’évocation d’un ciel d’avril qui « hésitait », nous immerge dans celui-ci, nous en enveloppe, nous hypnotise de ces « diverses combinaisons de bleu lumineux, d’ardoise, de blanc mousseux, de gris profond (…) jusqu’à ce qu’en quelques secondes, le ciel ne fut plus qu’une immense masse nuageuse attirée…
Louis et Augustin vont faire une blague à leurs parents. Ils vont inventer qu'ils sont partis au Canada…
Amanda nous emmène sur un chemin forestier.«Nous sommes à la hauteur du…