Après Les mots de Russie et Les tulipes du Japon, La Maison du Belge clôture la reconquête de sa mémoire par Élisabeth, fille d’un couple d’émigrés russo-polonais et personnage central de cette trilogie qui s’échelonne sur plus d’un demi-siècle. Ce troisième volet revient sur l’élaboration du premier. L’auteure livre les coulisses de ce livre quelle arrache aux contraintes, tant intérieures – briser l’amnésie, se réapproprier son passé, tenir la promesse faite à son père d’écrire sur lui, sur sa mère, sur leur huis-clos de cauchemar – qu’extérieures – exprimer sa nature d’artiste et d’écrivain en dépit des manipulations d’un riche amant narcissique dont elle s’est follement éprise. Comme l’écrit l’académicienne Myriam Watthee-Delmotte, cet amant, « initialement vampirique, perd son combat contre son imparable concurrent qu’est l’écriture littéraire […] ».
Poétesse, nouvelliste, dramaturge, Isabelle Bielecki est aussi romancière et elle a obtenu le Prix des amis des bibliothèques de Bruxelles pour Les mots de Russie, paru en 2005. Largement nourri de son expérience personnelle, La maison du Belge, son nouvel opus, revient précisément sur les conditions dans lesquelles a été écrit ce roman primé.L’essentiel du récit s’articule sur l’activité littéraire et surtout sur la relation d’Elisabeth, personnage central et double de papier, avec Ludo, un homme plus âgé qu’elle dont le charme l’a conquise. Elisabeth n’a pas fait de l’écriture son activité professionnelle principale. De formation économique, elle exerce un métier lucratif dans une…
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