Après des années de voyage, Bo décide de s’installer dans un petit cabanon. Non loin de là, l’ordre est donné de construire un gigantesque bâtiment. On ne sait de qui vient ce caprice : d’un roi, une impératrice, un banquier ou un président ? Les travaux commencent et les ouvriers se soumettent au dur labeur de la construction.
Bo fait tomber une graine de son pain sur le sol. Celle-ci germe, s’enracine, et un arbre se met à pousser. Le temps passe, et l’édifice comme l’arbre gagnent en hauteur. Le bâtiment gonfle démesurément, ne laissant plus place à rien. Les travailleurs, semblables à des fourmis, s’y perdent.
Un livre comme une fable politique où il question de pouvoir, et de ce qui a de l’importance ou pas, selon le regard que l’on porte.
La graine et le bâtiment commence avec un rouge gorge qui picore des graines puis s’ouvre sur une fourmilière aux couleurs chatoyantes. S’en suit Bo, un « monsieur tout le monde » bien paisible, qui s’installe dans un cabanon, sur un lopin de terre qu’il laisse tranquille et sur lequel...
Autrice et illustratrice de La graine et le bâtiment
« Il était une fois… » Une amorce simple et presque usée pour commencer un album, pourtant, à peine soufflée…