Histoires courtes, humaines, elles parlent au coeur sur des tons de plume variés, utilisant la saccade et la musique, le trouble et le secret. Elles se déroulent à Paris, à Bruxelles, à Liège ou à Toulouse, dans un train ou sur une route de campagne, au coeur d’une ville ou d’un village perdu.Ces peintures intimes et réalistes de Frank Andriat nous racontent entres autres un homme en quête de son identité intérieure, un professeur à quelques heures de la retraite, un guitariste trompé,…
Auteur de La douce odeur des pommes
Né le 30 mars 1958 à Ixelles.
Licencié en Philologie romane à l'Université libre de Bruxelles. Professeur de français à l’Athénée Fernand Blum de Schaerbeek
Mes romans s'inspirent de la vie, du quotidien; ils parlent de moments et d'êtres qui nous rencontrent tous. Je travaille le matin. J'écoute le silence et c'est de lui que naissent mes mots, dans l'ouverture que je peux avoir sur le monde. Et, quand j'ai fini mon premier jet, je relis, je relis et je relis encore.
Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…
Myriam MALLIÉ , Le cercueil de verre , Esperluète, 2023, 80 p., 18 € , ISBN : 9782359841671…
Comment trouver un bain à sa mesure, lorsqu’on est un géant « aussi grand qu’une montagne » ? Il y a bien longtemps, la question s’est posée à un géant qui vivait dans la région d’Imbabura et ne…