La déesse et le pingouin

RÉSUMÉ

« Est-elle folle ou visionnaire ? » se dit Carl, quand Rose le réveille en racontant qu’elle doit sauver le monde. Elle lui décrit un rêve obsédé par le crime et par l’amour. Elle parle d’une destruction symbolique très ancienne, celle de l’éradication du Féminin sacré, cette spiritualité qui remonte au Paléolithique, vingt mille ans avant Jésus-Christ, et qui resurgit dans la société, en ce début du IIIème millénaire. Mais sous les yeux de Carl, Rose va commettre un meurtre bien réel.
La Déesse et le Pingouin est un conte philosophique où se fécondent mutuellement l’essai et la fiction. Le message, évoquant des mythes fondateurs de l’humanité, devient d’une urgente actualité quand il est question de simplicité responsable et de décroissance économique. Ce récit mystérieux, riche, envoûtant ne se réduit pas à une thèse ou à un scénario : il faut le lire, le vivre, en faire l’expérience.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Florence Richter

Auteur de La déesse et le pingouin

Criminologue de formation (ULB), Florence Richter a travaillé dans ce secteur durant une dizaine d’années, notamment comme chercheure à l’ULB, directrice de la Maison de la Prévention de Huy, et comme analyste criminelle au Commissariat de police de Molenbeek. Elle a ensuite changé d’activité et a été administratrice-déléguée de la tribune de conférences « Midis de la Poésie » à Bruxelles, éditrice à La Renaissance du Livre, et chercheure associée pour le Groupe FNRS « Droit et Littérature » (Université Saint-Louis-Bruxelles). Actuellement employée au Ministère de la Culture (Fédération Wallonie-Bruxelles), elle dirige « Lectures.Cultures » (revue professionnelle des bibliothèques publiques, centres culturels et PointCulture). Elle a publié un essai, Ces fabuleux voyous : crimes et procès de Villon, Sade, Verlaine, Genet (éd. Hermann, 2010, préface de François Ost, prix Léopold Rosy de l’Académie royale de Belgique), un conte philosophique, La déesse et le pingouin (éd. Avant-Propos, 2014, voir aussi le site www.ladeesseetlepingouin.com), et un roman-pamphlet, Qui est Geoergette ? 2046-2054 (éd. Samsa, 2019). Entre 2016 et 2020, Florence Richter a été chroniqueuse au quotidien La Libre Belgique, pour la rubrique « Débats ».

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "La déesse et le pingouin"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Charles De Coster

À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique…

Jean Mergeai

Répertoire des thèmes de l'écrivain gaumais : la maison, le chemin, l'enfance, le temps passé, la civilisation orale disparue,…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…