Auteur de La Dame Blanche de la Bièvre
XVème siècle, Bruges. Jeune clerc sans argent, Piet est amoureux d’Amélia, la fille d’un puissant banquier italien. Lorsque la jeune femme est enlevée pour couvrir une sombre histoire de corruption, Piet n’hésite pas à se lancer à sa recherche. Le roman est historique, on apprend quantité d’informations à propos du commerce dans les Flandres, de la peinture avec le personnage de van Eyck… mais il est surtout d’aventures, avec une action sans temps mort, du sang et des courses-poursuites qui s’enchaînent. A la limite du fatigant ! Si le déroulement reste classique, et le final heureux, on appréciera la présence de Mars, esclave en fuite, qui apporte une touche inattendue et approfondit l’ensemble. A noter un petit dossier…
Dans le grenier de sa grand-mère, Nelson, un jeune écolier fort raisonnable, trouve de vieux objets abandonnés et entend soudain des voix dans sa tête. Ce sont celles de ses ancêtres paternels, les de Trieu, enfermés dans les objets à la suite d’une malédiction datant du 15ème siècle, infligée par un seigneur écossais, Roy Mac Gregor. Nelson passe beaucoup de temps à dialoguer avec sa famille et se surprend à parler avec un râteau, une assiette en faïence, un sabre ou un poêle à bois. Il garde pour lui ce secret mais, à la mort de sa grand-mère, ses parents vendent la maison et les aïeux ! Ceux-ci se retrouvent chez un antiquaire véreux de Bruxelles, qui les disperse un par un. Nelson se sent dépassé par l’énormité de la tâche à accomplir pour retrouver sa famille, il ne peut s’en ouvrir à son père, dont l’extrême émotivité l’empêche quasiment de vivre. Il fait alors la connaissance de Victoria, une vieille dame pleine d’énergie et de ressources. Ensemble, ils vont explorer la ville, à la recherche de vases, d’assiettes et autres vieilleries afin de lever la malédiction qui pèse sur la famille et de faire en sorte que les ancêtres de Nelson puissent enfin reposer en paix. Après Bjorn le Morphir, roman de fantasy humoristique récemment adapté en bande dessinée, Thomas Lavachery publie son deuxième roman, qu’il a écrit pendant deux ans avec une classe de CM1/CM2 d’une école de Bruxelles. Le résultat est amusant, l’écriture est enlevée, les dialogues savoureux et l’idée de départ originale. A côté de la quête opiniâtre de Nelson, il y a aussi l’évocation de sa vie quotidienne et de ses relations avec ses parents, notamment avec ce père si fragile, que Nelson veut préserver à tout prix. Ce garçon est fort malgré son âge et sa quête donne de la force à ceux qu’il aime. C’est aussi ce côté-là de l’histoire…
Le journal d'Alice (T. 4). Le Big Bang
Coucou cher Journal, me revoilou ! Déjà le mois de juin ! Plus que quelques semaines d'école… Mes amis et moi, on a passé une année fantastique avec monsieur Gauthier, l'enseignant le plus cool de Montréal, du Québec, du Canada, du Monde, de la Planète, de l'Univers ! En parlant d'Univers, figure-toi, cher journal, que c'est le Big Bang dans mon cœur. Et…