La Chute de la grande roue


RÉSUMÉ

L’auteur du Prix Malarmé en 2015 pour La Perte du temps nous ouvre une nouvelle fois les portes du mystère humain.

“Arrivé tard, pour presque aussitôt disparaître, l’être humain se retrouve devant le tricot quantique et la pelote des planètes, comme son ancêtre lointain sur le seuil de sa grotte, à contempler la chute de la Grande Roue du firmament nocturne… Et l’on en revient, de la même façon, à l’enfant que l’on est resté, lorsqu’on se rassemblait autour du grand fournil, pour cuire dans la même flambée du samedi les baguettes, les miches pour la semaine, les croissants, les tartes en roue de brouette du dimanche… et chauffer l’eau du tub où, tour à tour, la famille prendrait son bain jusqu’au déshabillage enjoué des sœurs, des petites cousines, et leurs rires devant le jeune ado rougissant ! La Grande Aventure est là, dans le poème près des choses et des gens, car nous n’aurons rien d’autre à absorber, pendant l’épopée obscure de la matière de l’âme et de l’instant lumineux de l’amour.”


PRIX
  Prix Gauchez-Philippot, 2017

À PROPOS DE L'AUTEUR
Werner Lambersy
Auteur de La Chute de la grande roue
Né à Anvers en 1941 et décédé à Paris en 2021, Werner Lambersy est un poète belge d'expression francophone. Il choisit d'écrire en français bien qu'il soit issu d'un milieu néerlandophone : acte de résistance et d'antifascisme (par rapport à son histoire personnelle), dit-il, dont l'emblème inconscient guide toute son écriture, comme nous l'indiqueront les notes de synthèse et le rôle qu'il assigne à l'écriture poétique. De ses voyages en Orient, Lambersy retire une vision cosmogonique omniprésente dans sa recherche poétique : elle fait aussi bien référence aux anciens cultes grecs ou romains qu'aux philosophies de l'Inde ou du Japon. Quant à la pensée chinoise, Lambersy lui est redevable d'un certain sens pratique, de la notion qu'y jouent les objets et de la sérénité incarnée dans le sens de leurs usages ou de leur contemplation. De la pensée extrême-orientale, Lambersy retire aussi ce sens des distances, des blancs entre chaque fragment du discours ou de la pensée, et d'une recherche architecturale tour à tour dépouillée et complexe. Dans la pensée chinoise, Lambersy découvre le sens du concret et l'attention accordée à une leçon de vie pratique plutôt qu'aux spéculations intellectuelles. L'écriture poétique de Lambersy est un amalgame entre deux types de sensibilité, qu'il réussit à marier : l'occidentale, où la pensée philosophique et l'aphorisme comme le recours à des termes abstraits qualifie le style ; l'orientale, où le poète puise, plus qu'une philosophie, le sens d'un formalisme et d'une pensée paradoxale qui imprègnent toujours plus son écriture jusqu'à lui donner, comme dans L'Arche et la cloche, le Prix Maurice Carême 1988, un équilibre abouti. Après avoir exercé divers métiers, Werner Lambersy fut pendant de nombreuses années attaché littéraire au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Son œuvre est traduite dans plus d'une dizaine de langues et il a reçu de nombreux prix. 

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