Alix rencontre Julia. Une relation amoureuse commence entre ses deux femmes. Julia est en couple avec Samuel qui est polyamoureux. Alix va explorer ce nouveau mode de relations, ce monde étrange et complexe…
Il y a aussi Alexandra Kollontaï, une femme politique socialiste, communiste et militante féministe qui a, d’une certaine manière, initié cette philosophie du polyamour. Elle apparait régulièrement dans le spectacle via des souvenirs, des évocations, des rêves de nos trois protagonistes.
Une pièce de théâtre qui nous invite à questionner nos rapports amoureux et nos façons de vivre les relations.
Alix rencontre Julia, par l’intermédiaire d’une amie commune. Dès les premières secondes passées ensemble, elles tombent dans les bras l’une de l’autre. S’ensuit une relation. Julia est aussi en couple avec Samuel. Enfin, « en couple » n’est pas tout à fait le terme approprié. Samuel goûte aux joies du polyamour et n’a pas moins de quatre relations au même moment. Il encourage Julia dans cette voie, mais elle est plus réticente. Des pointes de jalousie surgissent, surtout quand Alix rencontre Samuel et que ces deux-là se plaisent à leur tour. Alix découvre ce nouveau mode de relations. Leur rencontre a lieu dans la cabane de Samuel, un lieu retiré où il désire vivre autrement. Son rêve serait de s’épanouir au sein d’un polycule, c’est-à-dire un groupe…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…