La cabane d’Alexandra Kollontaï


RÉSUMÉ

Alix rencontre Julia. Une relation amoureuse commence entre ses deux femmes. Julia est en couple avec Samuel qui est polyamoureux. Alix va explorer ce nouveau mode de relations, ce monde étrange et complexe…

Il y a aussi Alexandra Kollontaï, une femme politique socialiste, communiste et militante féministe qui a, d’une certaine manière, initié cette philosophie du polyamour. Elle apparait régulièrement dans le spectacle via des souvenirs, des évocations, des rêves de nos trois protagonistes.

Une pièce de théâtre qui nous invite à questionner nos rapports amoureux et nos façons de vivre les relations.



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Le Carnet et les Instants

Alix rencontre Julia, par l’intermédiaire d’une amie commune. Dès les premières secondes passées ensemble, elles tombent dans les bras l’une de l’autre. S’ensuit une relation. Julia est aussi en couple avec Samuel. Enfin, « en couple » n’est pas tout à fait le terme approprié. Samuel goûte aux joies du polyamour et n’a pas moins de quatre relations au même moment. Il encourage Julia dans cette voie, mais elle est plus réticente. Des pointes de jalousie surgissent, surtout quand Alix rencontre Samuel et que ces deux-là se plaisent à leur tour. Alix découvre ce nouveau mode de relations. Leur rencontre a lieu dans la cabane de Samuel, un lieu retiré où il désire vivre autrement. Son rêve serait de s’épanouir au sein d’un polycule, c’est-à-dire un groupe…


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Quarante-cinq minutes. C’est le temps d’une mi-temps au football ou le temps qu’il faut à un girafon pour se tenir debout, après sa naissance. C’est aussi le temps réglementaire que dure une visite au parloir, en prison. Et le temps que Louise passe sur un banc, chaque mercredi, face au numéro 44 de la rue Berkendael, à Bruxelles, la prison des femmes.Tout en comptant les trous dans le trottoir, Louise raconte son histoire depuis ce banc. Elle parle de sa mère qui est comme un fantôme à présent. Elle se souvient de sa mère qui visait les pigeons avec son pistolet à billes. Des histoires qu’elle leur racontait. De sa voix réconfortante. Mais aussi de la violence de l’homme qui a partagé sa vie durant dix-huit ans. Quand elle était plus jeune, Louise montait dans sa chambre lors de leurs disputes et ne redescendait que quand elle entendait Vivaldi, signe qu’il était parti et que sa maman ramassait les morceaux brisés. Dix-huit années à voir sa mère s’éteindre à petit feu. Vivaldi était l’échappatoire de celle-ci, sa bouée de sauvetage. Que s’est-il passé le jour du meurtre ? Le jour où sa mère a mis fin à son calvaire en tuant son beau-père ? Louise a plein de questions, mais sa mère ne se souvient de rien. Elle se ferme de plus en plus jusqu’à définitivement refuser de la voir. Quarante-cinq minutes. C’est aussi le temps que Simon, le frère de Louise, refuse de consacrer à sa mère. Depuis son arrestation, il ne veut plus la voir, par peur de ne pas la reconnaitre. Il ne sort plus de chez lui. Il a constamment l’impression d’étouffer. C’est lui qui est arrivé le premier sur les lieux du crime. Ces images le hantent. Simon se souvient aussi des pigeons, de la tendance de sa mère à l’autodestruction, du manque d’amour dont il a souffert. Simon est rongé par un remords : la veille du malheur qui a tout précipité, il devait annoncer à sa mère qu’il allait être père, mais il n’a pas réussi à lui dire. Cette annonce aurait-elle changé cette fin funeste ? Simon ment à tout le monde et fait croire qu’il est parti faire un tour du monde. Parviendra-t-il à pardonner et à assumer son rôle de père ?Telle une partition musicale – précise, méthodique, rythmée et permettant des envolées lyriques –, le texte de Stéphanie Blanchoud est composé de trois mouvements (dont deux monologues). Le premier met en scène la sœur, le deuxième le frère et le troisième rassemble les deux au son de Vivaldi et du concerto n°5 pour violoncelle en mi bémol majeur (2ème mouvement). La musique de Vivaldi se propage dans tout le récit. Dans le prologue, l’autrice donne des détails sur la rédaction du texte, qu’elle a écrit en 2015 suite à une commande de Véronique Olmi pour le festival Le Paris des Femmes et qui s’inspire d’ateliers qu’elle a animés en prison.Partant d’un fait divers, la pièce s’en éloigne pour parler des dommages collatéraux et de la violence qui a marqué à vie deux enfants devenus adultes. Stéphanie Blanchoud choisit de ne pas faire parler la mère, qui est pourtant le personnage central du récit, pour mettre en avant ses enfants, leur incapacité à être au monde et leur relation à la mère. Deux solitudes impuissantes, abîmées habitent ce double huis clos. Elles se mentent l’une à l’autre et cherchent, chacune à sa manière, à mettre des mots sur ce drame familial. Publiée aux éditions Lansman, la pièce a été créée en février 2023 au Rideau, dans une mise en scène de Diane Fourdrignier, avec Stéphanie Blanchoud et Laurent Capelluto. Émilie Gäbele À la Foire du livre 2023 Le temps qu'il faut à un bébé girafe pour se tenir debout, c'est quarante-cinq minutes. Le même temps que celui, réglementaire, des visites au parloir d'une prison. Louise le sait, elle y vient chaque semaine pour rencontrer sa mère. Contrairement à son frère Simon qui était présent au moment des faits et reste cloîtré chez lui depuis l'arrestation. Ce drame familial, lourd à porter, est écrit comme une partition en trois mouvements : la parole de Louise pour le premier, celle de Simon pour le deuxième, et le silence pour le troisième. Un silence meublé par la musique de Vivaldi en lieu et place de la parole de la mère…

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