LITERATUR
Mitte :
Roman pour mains vertes et petit·es écolo-poètes et poétesses Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun·e d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. À votre tour de pousser la jolie barrière rouge et d'explorer en compagnie de notre jardinier-poète ce lieu singulier où fleurs, plantes et mots prolifèrent en toute liberté… Les lecteurs et lectrices seront sensibles aux jeux de mots, aux métaphores, à la recherche lexicale qui mènent naturellement à l’écriture, au travail ludique de la langue... Cela dit, qu'on ne s'y trompe pas : le texte de Marie Colot est un manifeste humaniste qui développe des thèmes tels que la nécessité en opposition à la contingence ; la consommation et le productivisme ; la biodiversité (racines des plantes et des mots) ; le lexique en raréfaction ; la responsabilité qui découle de la propriété (« Je suis responsable de ma rose », dit Le Petit Prince), la générosité ou encore le partage. Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun·e d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. À votre tour de pousser la jolie barrière rouge et d'explorer en compagnie de notre jardinier-poète ce lieu singulier où fleurs, plantes et mots prolifèrent en toute liberté…Comme tous les matins, à l’heure où le premier train siffle, Monsieur Mots pousse la barrière de son petit jardin. Il se balade de rosiers en buissons, de bourgeons en feuilles, et salue chacun et chacune d’une caresse. La terre est multicolore, les fleurs prêtes à éclore. Elles se gorgent de lumière tandis que les abeilles se promènent dans un joyeux désordre.…
Dans la petite île de « Bien loin là-bas », la radio annonce l’ouragan « Quel bazar » qui s’approche méchamment. Les habitants sont priés d’évacuer dans les plus brefs délais car tout va être détruit. Kamékona qui s’occupe du petit zoo local, ne veut pas abandonner ses animaux à leur triste sort. Que deviendraient Fleurette la girafe, Clémencin le zèbre, Nicéphore l’éléphant et Philogène le rhinocéros ? Soudain, il se souvient de son oncle Adémar, parti vivre en Belgique après avoir suivi un amour de vacances. Kamékona espère bien que son oncle, qui vit dans une petite ferme retirée, voudra bien les accueillir quelque temps chez lui. À leur arrivée, l’accueil de Marguerite la vache, Edouard l’étalon, Josette la chèvre, Sidonie et Aglaée les deux oies, Augustin le lapin, Pépette et Kakette les deux poules n’est pas vraiment enthousiaste. Mais qui sont ces drôles d’animaux venu d’ailleurs, de bien loin, qu’est-ce qu’ils viennent faire aussi loin de chez eux, quelles sont leurs intentions ? La cohabitation s’annonce difficile mais, heureusement, un animal inattendu va apparaître et devenir l’interprète entre les deux tribus… Cette histoire a d’abord été écrite en langue picarde par Christelle Lemaire et illustrée par Caroline Lemaire. Elle a ensuite été adaptée dans quatre autres langues régionales : en wallon des régions de Bastogne, Charleroi, Liège et Namur. Ces adaptations ont été réalisées par Michel Francard, Jean-Luc…