« J’avais ouvert le cockpit, l’air marin montait jusqu’à mes narines, je fermai les yeux. Je voyais les autres, mes compagnons, ceux qui étaient morts avant moi, ceux qui avaient quitté leurs hautes écoles, leurs universités pour ceindre leur front du bandeau du kamikaze. J’entendais leurs voix, leurs rires, et maintenant ce silence. Je les revoyais sur une photographie prise avant leur départ. Casques d’aviateur, lunettes ramenées sur le front, aucun d’eux ne souriait. Ils allaient mourir.…
Autrice de Kosaburo, 1945
Jörg Oeuil est né il y a longtemps. Tellement longtemps qu’il ne se souvient plus. Il ne se souvient…
Le concerto pour la main gauche
Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, Gabriel et Tony se…