Une nuit, un père et son fils se parlent. Le père vient d’être élu à la première charge de l’État, son fils n’a pas voté pour lui. Ils jouent à se mépriser, camouflent des aveux, règlent leurs comptes ou font semblant. Le kif* qu’ils fument, pour la première fois ensemble, verdit leur vocabulaire et aiguise la lame du cran d’arrêt que l’un d’eux a sorti de sa poche, imprudemment.
Auteur de Kif-Kif
Comédien, metteur en scène, auteur, Pietro Pizzuti est né à Rome le 11 juillet 1958. Après une licence en sociologie à l’Université Catholique de Louvain, il poursuit ses études au Conservatoire Royal d’Art Dramatique de Bruxelles auprès de Claude Etienne et de Pierre Laroche et les complète par des stages avec Luca Ronconi, Georges Lavaudant et le Roy Hart Théâtre.
Au théâtre, il travaille sous la direction de Bernard De Coster, Jean-Louis Barrault, Maurice Béjart, Marcel Delval, Simone Benmussa, Philippe Sireuil, Jules-Henri Marchant, José Besprosvany, Christine Delmotte, Ingrid von Wantoch Rekowski,… au service d’auteurs tels que René Kalisky, Valère Novarina, Jean-Marie Piemme, Paul Emond, Henry Bauchau, Philippe Minyana, Hubert Colas, Philippe Blasband, Serge Kribus, Michel-Marc Bouchard, Eugène Savitzkaya, Alessandro Baricco, Ascanio Celestini, Fausto Paravidino,…
Au cinéma il tourne pour Chantal Akerman, Marion Hänsel et les frères Dardenne. Il a reçu l’Eve du Théâtre en 1989, le prix Tenue de Ville en 1997 et le Prix du Théâtre en 2001, en 2004 et en 2006 couronnant le Meilleur auteur.
Après avoir été chargé de cours aux Conservatoires d’Art Dramatique de Bruxelles et de Mons, il a enseigné à l’Atelier de Graphisme de La Cambre. Professeur invité de l’Université Catholique de Louvain pour l'année académique 2005-2006, il a été conseiller artistique de la Maison du Spectacle–la Bellone. Il est membre fondateur des Brigittines, "Centre contemporain du mouvement et de la voix de la Ville de Bruxelles" et joue un rôle important dans la valorisation de nouveaux dramaturges belges.
Outre "Les ailes de la nuit" (Groupe Aven), il a écrit "Leonardo ou le souci de l'éphémère" (Cahiers du Rideau) récompensée par le prix André Praga, "Alba Rosa" primée par la SACD, "N’être", "La résistante" (Lansman) prix de l’Union des Artistes SACD-Lansman 2003 et prix du Théâtre 2006, "L’hiver de la cigale", "Le silence des mères" (Lansman) prix du théâtre 2006, "Le sacrifice du martin-pêcheur" et "L’eau du loup". Il vient de terminer "Placebo".
Un homme raconte son voyage entrepris à l'adolescence, qui lui a permis de faire des rencontres…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…
Léa et Ted se retrouvent sur la Rambla, à Barcelone. Un rendez-vous qui semble ne pas avoir été convenu,…