Quand vous tirez sur le fil d’un vêtement, il arrive que vous reconstituiez toute la pelote. Le problème, c’est que du vêtement, il ne reste plus grand-chose… C’est ce qui est arrivé à deux reprises à Henry Blain. Ce modeste journaliste d’un tout aussi modeste quotidien a eu la malencontreuse idée d’enquêter sur deux peintures murales dans Bruxelles. Une ancienne réclame pour un vermouth et un dinosaure aux couleurs fantaisistes, destiné à égayer un jardin. Avec opiniâtreté, l’homme a entrepris de réécrire l’histoire de ces deux œuvres oubliées. Ce faisant, il est allé de découverte en découverte. Et les fils sur lesquels il avait ingénument tiré au départ l’ont amené à défaire des trames de plus en plus complexes, aux conséquences de plus en plus lourdes. Jusqu’à réexhumer un, puis deux meurtres et formuler de nouvelles hypothèses sur un des plus tragiques assassinats politiques du siècle passé.
Auteur de Kennedy et le dinosaure
Ce roman de Michel Lauwers, Kennedy et le dinosaure, entraîne lecteurs et lectrices dans une double enquête : familiale et criminelle, intime et historique, à partir d’un reportage sur le patrimoine bruxellois, ancêtre du street art : les publicités peintes à la main sur les murs des bâtiments de la ville au siècle précédent par des artistes méconnus, les pignonnistes.Le narrateur, obscur journaliste (comme le sont la majorité des journalistes de la presse écrite) dans un quotidien, a eu l’idée de ce reportage inédit qui donne une autre vision de la capitale belge. C’est un des mérites de ce roman qui offre une autre vue de la ville, de sa topologie et de son histoire. À la fin du livre, lors d’une exposition…
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