Je veux faire du cinéma est une autopsie sans concession du milieu du 7e art en Europe. Sans langue de bois, Frédéric Sojcher dévoile les travers d’un « système » où les films sont financés avec un mélange d’argent public et privé, à coups de petits arrangements et de jugements péremptoires. Réaliser un long métrage s’apparente au parcours du combattant. L’histoire des tournages est romanesque et ressemble à un thriller. Le bûcher des vanités préside à la production des films. Ne pas perdre la foi relève du sacerdoce.