Je pensai donc je fus : Aphorismes complets 1993-2023

RÉSUMÉ

La démarche nonchalante, André Stas approche ; il porte son chapeau, son perfecto et, par-dessus le pull rouge, un foulard constellé de gidouilles. Il vous salue de sa voix rocailleuse, son accent traînant trahissant quelque peu ses origines. Après quelques bières, il est fort probable qu’il marmonnera des blagues dont il rira plus fort que vous, parfois même avant la chute. Je vous parie l’intégrale des solos de guitare de Keith Richards contre toute l’œuvre de Marcel Mariën qu’il se mettra alors à tousser, calmant le graillonnement par une petite cibiche jadis mentholée. La soirée durera, il relatera les soupers chez Tom Gutt, les beuveries avec Jean-Bernard Pouy, les délires avec son ami Godin, il évoquera sa maman, se souviendra de l’époque de Radio Titanic, du Cirque Divers…

Mais si on parlait du Stas écrivain, du Stas grand lecteur, du Stas critique littéraire ?
Et si l’on rappelait qu’en 1972, pour couronner ses études de Philologie romane, il rédigea un mémoire sur les aphorismes d’Achille Chavée, démontrant magistralement le talent du poète louviérois pour écrire des formes brèves dont certaines passèrent à la postérité.

Des aphorismes, André Stas en produit depuis plus de trente ans ; ils cavalent dans son esprit, vagabondent dans sa tête, jouent avec son imagination et il nous les livre, s’il y pense, s’il en a envie, s’il a le temps.

Nous avons voulu ici rendre hommage à l’artiste de la forme concise, au patron qu’il convient de ne jamais tenter de plagier, à l’homme que nous aimons et qui a tant à nous apprendre.
Ce livre est une manière de le remercier pour tout cela…

À PROPOS DE L'AUTEUR
André Stas

Auteur de Je pensai donc je fus : Aphorismes complets 1993-2023

André Stas est né à Rocourt le 19 novembre 1949. Diplôme de philologie romane de l’Université de Liège, il a présenté un mémoire consacré à l’aphorisme, un genre auquel il s’adonnera lui-même par la suite. Subversif, affectionnant l’humour, il était lié à l’univers des pataphysiciens et des surréalistes. Il était également l’un des incontournables du Cirque Divers. Plasticien autodidacte, il a particulièrement excellé dans l’art du collage, qui lui a valu une reconnaissance internationale. Il a aussi pratiqué le collage dans le domaine littéraire. Cent nouvelles pas neuves, paru aux éditions Galopin en 2005, est un recueil de textes composés exclusivement d’extraits d’oeuvres d’autres auteurs. Il avait d’ailleurs poursuivi l’exercice en 2021 avec Un second cent de nouvelles pas neuvesparu au Cactus inébranlable.
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Le Carnet et les Instants

« Le temps d’apprendre à vivre, on est mort de fatigue. » « Jadis, je disais ‘Je vais mourir un jour’, maintenant ‘un de ces jours ». Et fidèle à lui-même, entêté jusqu’à l’os, c’est ce qu’a fait André Stas, qui a rompu les amarres le 26 avril dernier, ou si l’on préfère, s’est « définitivement occulté » (soit le 7 Palotin 150) pour ceux qui partagent avec lui les préceptes aussi sérieux que dérisoires du Collège de ‘Pataphysique. Avant de prendre le large vers le grand rien et de laisser désemparés tous ses proches et ses ami/es, ce grand manipulateur des images et des mots, collagiste très tenté et praticien graphomaniaque des causes désespérées, eut néanmoins le temps de signer…


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