Il me reste vingt-huit dents. Pas une seule que j’aie perdue dans un acte dont je puisse être fier. Trois d’entre elles étaient cariées et elles ont assassiné la quatrième, qui ne l’était pas. Les dents ne valent pas mieux que les hommes.
Je n’ai pas vu le fabuleux destin d’Amélie Poulain, je n’ai pas lu Le petit prince, même en bande dessinée, je n’ai jamais été au MacDo, il ne m’arrive rien et personne ne me regarde dans la rue. Je me crois méchant et je mens énormément. Je suis le genre de personne qui aime la mer du nord en hiver mais qui n’y a jamais foutu les pieds.
Parfois, j’ai l’impression d’être ma propre caricature. En moins drôle.
Cela dit, je vous ressemble beaucoup.
Auteur de Je meurs souvent aux coins des rues
Un roman sur la mort ? Absolument pas ! Plutôt optimiste. Et si la mort ne ressemblait…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…