Je meurs souvent aux coins des rues

RÉSUMÉ

Il me reste vingt-huit dents. Pas une seule que j’aie perdue dans un acte dont je puisse être fier. Trois d’entre elles étaient cariées et elles ont assassiné la quatrième, qui ne l’était pas. Les dents ne valent pas mieux que les hommes.

Je n’ai pas vu le fabuleux destin d’Amélie Poulain, je n’ai pas lu Le petit prince, même en bande dessinée, je n’ai jamais été au MacDo, il ne m’arrive rien et personne ne me regarde dans la rue. Je me crois méchant et je mens énormément. Je suis le genre de personne qui aime la mer du nord en hiver mais qui n’y a jamais foutu les pieds.

Parfois, j’ai l’impression d’être ma propre caricature. En moins drôle.

Cela dit, je vous ressemble beaucoup.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Christophe Kauffman

Auteur de Je meurs souvent aux coins des rues

« CHRISTOPHE KAUFFMAN est comédien, conteur, animateur culturel, meneur de projet, écrivain et metteur en scène. C’est un drôle de type, chauve et barbichu, chanteur sous sa douche, myope comme une taupe, artiste enragé, professeur de déclamation en rupture d’académie, forban tendance anarchiste quoique sybarite, profondément secoué, aimable autant que possible, chercheur de zen quoique père de deux enfants. Il publia deux romans chez Fleuve Noir, un autre chez Luc Pire, quelques autres chez NL et enfin chez Académia, puis écrivit, mit en scène et joua de nombreux spectacles de théâtre avec la cie En Marge, dont seul le nom lui semblait boucler une boucle. Et puis non, finalement. » in Boustro n°7, liège, 2018.

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