Je me transporte partout : 5000 poèmes inédits (2012-2014)


RÉSUMÉ

Ce livre est fait pour durer toute une vie. Dès l’instant où vous l’ouvrirez, vous ne pourrez plus vous en séparer. Vous le lirez d’une traite – une histoire en 5 000 poèmes, une « série » en 40 épisodes (40 recueils) –, ou bien vous prendrez l’habitude de l’ouvrir au hasard, et vous tomberez sur un poème destiné spécialement à cet instant de votre vie.
Si vous lisez un poème par jour, il vous faudra plus de treize ans. Mais vous ne lirez pas un poème par jour, vous tournerez page après page pour vite découvrir la suite, vous serez envoûté, troublé, bouleversé souvent, empli d’un indicible bonheur d’accompagner Jean-Claude Pirotte pendant les deux dernières années de sa vie.
Sylvie Doizelet


À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Claude Pirotte
Auteur de Je me transporte partout : 5000 poèmes inédits (2012-2014)
Autobiographies «Il faut écrire sa vie dans un style à peu près classique». Pierre Mac Orlan. * Mémoire d’enfant : l’accordéon de Gus Viseur, la guitare d’Henri Crolla, la voix de Lucienne Delille. Je les écoute alors que le soir descend, que le givre se dépose sur les longs toits rouille du faubourg, que la vigne blanchit sous la lune. * A deux pas du cimetière d’Ixelles, Barney Willen entre en sifflant dans l’estaminet de Madame Léonie. Il me tape sur l’épaule avant d’aller maltraiter la machine à sous. René Thomas accorde sa guitare devant un type en smoking délabré. * Je suis né en octobre dans un hôpital militaire. L’aspirant Grange contemple la vallée, attend qu’un reflet d’eau verte s’éveille entre deux lambeaux de brume et que la boucle féminine de la Meuse encercle son regard. Drôle de guerre. * Au bar du Royal, à Arnhem, Bill Coleman secoue son cornet d’or en éclatant de rire. Le schiedam brille au cœur des tulipes blanches. Moins que les yeux cruels de Carla. Sur la peau de la grosse caisse, les mots «Dutch Swing College Band» sont parfaitement lisibles. Mais le batteur n’est pas identifié. On entend l’écho du dernier chorus de «Muskrat ramble». * Ma seule amie, l’araignée, ne s’éveille que le soir. Ange Vincent prépare de curieuses expéditions dans les nuits d’hiver. Il retrouve au petit matin sa chambre clandestine, et fredonne «Lullaby of Birdland», en admirant une miraculeuse aquarelle de Pascin, dérobée à un banquier distrait. * «L’absence a des philtres subtils». Rodenbach 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Joseph Joubert, Carnets André Dhôtel, Les Premiers temps 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Un été dans la combe Ange Vincent Faubourg


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Avant de s’éclipser définitivement au printemps 2014, traçant sa dernière route vers les rivages lointains de l’enfance perdue, Jean-Claude Pirotte nous avait aimablement prévenus :après ma mort je publieraides poèmes inattendusmais pas avant je reste au rez-de chaussée des rimeurs perdus Et voici donc, en ces temps noirs de confinement où vagabondages, errances, déplacements, voyages, nous deviennent contraignants voire interdits, que le rimeur (pas si perdu) de Passage des ombres (2008) et de La vallée de Misère (1987) nous détourne, selon sa méthode coutumière – à la flibuste et sans barguigner –, de la droite ligne qui nous mènerait de vie à trépas. Pour viatique, bien à plat sur la table, il…


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